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Sommaire

Fournaise et pluies diluviennes : on agit quand pour le climat ?

Selon l’Organisation météorologique mondiale, le 22 juillet dernier est la journée la plus chaude jamais enregistrée sur notre planète, depuis les premiers relevés en 1940. Au cours des dernières années, les records de chaleur n’ont cessé d’être battus partout dans le monde, en France avec 46°C en 2019, 49°C au Canada en 2021 ou encore 52°C en Chine l’année dernière.

Ces périodes de canicules extrêmes s’inscrivent dans toute une série d’évènements météorologiques extrêmes, allant de la sécheresse aux inondations. 

Les conséquences du réchauffement climatique empirent chaque année et, pourtant, le trafic aérien explose, les grands conglomérats continuent d’extraire toujours plus de pétrole (en engrangeant toujours plus de profits) et les gouvernements ferment les yeux.

Nous ne pouvons pas repousser indéfiniment le moment d’agir. Les crises humaines, sociales et économiques dues au réchauffement de la planète ne laisseront personne indemne. À l’approche d’une nouvelle Conférence sur le Climat qui s’ouvrira à Bakou en Azerbaïdjan, en novembre, nous demandons encore à nos responsables politiques de prendre les décisions qui s’imposent, de faire payer ces industries qui détruisent notre avenir, et de tout mettre en oeuvre pour assurer l’avenir de notre civilisation sur Terre et limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.

Anaïs Hector


Greenpeace und Schëppe Siwen machen gemeinsame Sache für den Schutz und den Erhalt der Natur

Zur Feier ihres 40-jährigen Bestehens hat sich Greenpeace Luxemburg mit der bekannten Luxemburger Punk-Folk-Band Schëppe Siwen zusammengetan um gemeinsam das Bewusstsein der Öffentlichkeit für die Bedeutung des Schutzes und der Wiederherstellung der Natur und der Wälder zu schärfen.

Im Rahmen dieser Partnerschaft werden Schëppe Siwen und Greenpeace im September eine limitierte Auflage von 200 aus recycelten Materialien hergestellten Vinylplatten mit dem Titel “D’Welt brennt” veröffentlichen. Der Song handelt von der globalen Erwärmung und der Abholzung der Wälder, als auch von einem bestehenden Hoffnungsschimmer, wenn wir uns gemeinsam erheben. 

Die Erlöse aus dem Verkauf des Songs werden vollständig an Greenpeace gespendet, um ihre Projekte zum Schutz der Wälder, der Artenvielfalt und des Klimas zu unterstützen. Zudem wird die Umweltorganisation während des ausverkauften Konzerts zur Vorstellung des neuen Albums von Schëppe Siwen, am 9. November im Atelier, mit einem Stand vertreten sein.

Schëppe Siwen, setzt sich bereits seit ihren Anfängen für verschiedene soziale Zwecke ein und nutzt ihr musikalisches Talent, um auf Themen wie die Gleichberechtigung der Geschlechter oder den Umweltschutz aufmerksam zu machen. Ihr Ziel ist es, mit gutem Beispiel voran zu gehen und zu zeigen, dass Musik und gesellschaftliches Engagement eine wichtige Rolle bei der Gestaltung einer besseren Welt spielen können.

Esther Wildanger


Protégeons la Nature — cessons de financer sa destruction !

L’Europe se targue de protéger le climat et la nature, mais elle ferme les yeux lorsque ses banques versent de l’argent à des entreprises liées à la destruction massive de la nature. Nous ne pouvons pas à la fois lutter contre la crise climatique et financer l’effondrement écologique.

En 2022 s’est tenue à Montréal au Canada la conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15). Elle s’est terminée par un accord historique destiné à guider l’action mondiale en faveur de la nature d’ici à 2030. 188 pays ont signé ce nouvel accord international visant à mettre un terme à la destruction de la nature. Son objectif : stopper et inverser le déclin de la biodiversité en mettant sous protection 30 % de la planète et 30 % des écosystèmes dégradés d’ici à 2030.

Quels plans d’action d’ici à fin 2024 ?

Les États signataires se sont engagés à réorienter les subventions publiques afin d’arrêter les pratiques destructrices et à réformer et réglementer le système financier. Ils se sont engagés à protéger, conserver et restaurer les écosystèmes et à respecter les solutions des peuples autochtones et des populations locales. Fin 2024, les gouvernements sont supposés présenter leurs plans d’action.

La destruction continue de la nature à travers le monde souligne l’urgence d’une action immédiate et concrète de la part des responsables mondiaux. Malgré les promesses, les stratégies et, dans certains pays, un début de législation, la perte dramatique de biodiversité dans le monde se poursuit sans relâche, alimentée par un système économique qui place la croissance au-dessus de toute autre préoccupation et où les grandes banques investissent et prêtent de l’argent à des industries alimentaires, forestières et minières destructrices.

Un secteur financier fortement impliqué dans la destruction de la nature

En effet, selon une étude récente, les banques européennes ont accordé, depuis l’accord de Paris sur le climat de 2015, environ 256 milliards d’euros de crédits à des entreprises qui risquent de détruire les forêts, les savanes et d’autres écosystèmes naturels critiques pour le climat. Certaines des plus grandes banques européennes, telles que BNP Paribas, Santander, Deutsche Bank, ING Group ou encore Rabobank, ont alloué pas moins de 22 % du crédit total entre 2016 et début 2023 aux grands noms des secteurs qui mettent en danger la nature. La grande majorité (86 %) de cette somme provient de banques basées en France, aux Pays-Bas, en Allemagne et en Espagne. Les banques, fonds de pension et gestionnaires d’actifs européens fournissent également 9 % des investissements internationaux actuels dans les secteurs à risque pour la nature. Quatre des cinq institutions financières qui ont accordé les plus grands montants de crédit sont présentes au Luxembourg. Les lacunes dans la législation sont telles qu’on ne peut exclure la possibilité qu’elles soient impliquées dans la déforestation.

L’Union Européenne est le deuxième centre financier mondial à financer ces secteurs de ressources. Et bien qu’un règlement de l’UE sur la déforestation ait été adopté en mai 2023, visant à rédire l’impact de la consommation européenne en exigeant des entreprises qu’elles ne vendenut dans l’UE que des produits non issus de la déforestation et produits légalement, les règles actuelles de l’UE ne couvrent pas les flux financiers qui contribuent à la destruction des écosystèmes.

Un monde en feu

Le « monde est en feu » à cause de grandes multinationales, notamment des géants de l’agro-alimentaire et de la sylviculture, qui tirent profit de la destruction des forêts ou des zones humides et qui sont soutenues, entre autres, par les méga-banques. Le bureau de Greenpeace en Argentine a remarqué, grâce à des images satellites, qu’au cours du premier semestre 2024, 59 557 hectares de forêts ont été détruits dans le nord de l’Argentine, soit 15 % de plus qu’à la même période en 2023, et pour la grande majorité, de manière complètement illégale. Les conséquences de telles actions, nous les connaissons : vagues de chaleur, inondations, incendies, effondrement de la biodiversité.

L’importance de la biodiversité pour l’humanité

Le public est très au fait des risques liés au réchauffement climatique, mais nous entendons peu parler de ce que l’effondrement de la nature et de la biodiversité signifiera pour l’humanité. La protection de la nature est essentielle à notre survie globale.

Nous dépendons de la biodiversité car elle nous fournit de la nourriture, des médicaments, de l’énergie, de l’air pur et de l’eau propre, une protection contre les catastrophes naturelles ainsi que des moments de détente et d’inspiration culturelle, et elle soutient tous les systèmes de vie sur la planète. Les forêts et autres zones naturelles intactes sont notre filet de sécurité, qui nous protègent des effets des crises météorologiques et climatiques extrêmes.

La destruction de la nature et du climat constituent une seule et même urgence, mais la renaissance de la nature est notre meilleur outil pour assurer la stabilité de la planète. Si nous ne parvenons pas à la protéger efficacement, nous compromettons nos efforts de limitation de la crise climatique ainsi que d’innombrables moyens de subsistance humaine.

À l’aube de la prochaine conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP16), il est primordial que les gouvernements prennent les décisions qui s’imposent pour protéger, restaurer et travailler avec la Nature. L’UE doit faire cesser les flux financiers à destination des entreprises écocides et aligner le secteur financier sur les objectifs internationaux en matière de climat et de biodiversité.

C’est pourquoi les citoyen·nes du monde entier doivent s’unir pour exiger de leurs gouvernements qu’ils fassent leur travail et qu’ils tiennent leurs promesses de 2022 : sauver la base de la vie — la nature — et faire en sorte que la nature et l’humanité puissent prospérer à l’avenir.

Corinne Leverrier


Urwälder und ihre positiven Wirkungen

Ein Urwald oder ein Primärwald ist ein von menschlicher Einflussnahme gänzlich unberührter Wald. Sein ursprünglicher Zustand ist häufig die Ursache für eine große Artenvielfalt von Tieren und Pflanzen, die miteinander leben und einander beeinflussen.

Gemäß den Verpflichtungen der EU zur Erhaltung der biologischen Vielfalt müssen die Primärwälder in Europa streng geschützt werden, dennoch geht deren Zerstörung unvermindert weiter, und die letzten verbliebenen Urwälder verschwinden nach und nach von der Bildfläche.

Dabei sind diese Wälder von hohem ökologischen Nutzen, sie spielen eine entscheidende Rolle bei der Erhaltung der Biodiversität und wirken den Auswirkungen der Klimakrise entgegen.

Verglichen mit den von Menschen künstlich angelegten Wäldern stellen Primärwälder beispielsweise dank ihrer langen Geschichte und natürlichen Regenerationsprozesse einen Lebensraum für eine unglaubliche Vielfalt an Lebensformen dar.

Sie helfen durch ihr hohes CO2-Speicherpotential beim Klimaschutz, indem sie deutlich mehr Kohlenstoff speichern als andere Wälder unter ähnlichen Bedingungen.

Primärwälder dienen als natürliche Wasserfilter, die dafür sorgen, dass wir frisches und sauberes Trinkwasser haben, indem sie Niederschläge auffangen und Verschmutzungen aus dem Boden aufnehmen.

Zusätzlich tragen Sie auch zu unserem Wohlbefinden bei. Ein Aufenthalt in der Natur kann z.B. die Nervenaktivität reduzieren, was zu einer Senkung der Herzfrequenz und des Blutdrucks, zum Abbau von Stress sowie zu einer Steigerung des inneren Gleichgewichts führen kann.

Urwälder sind demnach lebenswichtig für unsere Zukunft und müssen unbedingt geschätzt und geschützt werden.

Esther Wildanger


Ken, bénévole chez Greenpeace Luxembourg

Pendant plusieurs mois, Ken est régulièrement venu apporter son aide au bureau de Greenpeace. Au lendemain de son départ, nous avons voulu rendre hommage à son engagement.

Peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Ken et j’ai 38 ans. J’ai décidé d’aider Greenpeace afin d’œuvrer davantage pour un monde plus harmonieux et plus respectueux de l’environnement.

Pourquoi as-tu rejoint Greenpeace ?

J’ai rejoint Greenpeace en mars 2024 avec pour devise « Maintenant ou jamais ». Nous n’avons qu’une seule Terre, et il était important pour moi de m’engager à la protection de l’environnement et du climat. Je souhaitais aider à ouvrir les yeux sur les dangers de la destruction de la nature et du changement climatique.

Que t’a apporté Greenpeace ?

Adhérer à Greenpeace m’a permis de gagner confiance en moi et de valoriser mon travail. J’ai la sensation de pouvoir œuvrer pour la bonne cause et d’agir pour la planète. 

Quelles sont tes expériences les plus mémorables ?

Je n’ai pas eu l’occasion de participer à beaucoup de manifestations, mais La Marche pour la Terre m’a plu. Beaucoup de monde s’était déplacé pour participer et donner de la voix pour la Terre.

Tes envies pour le futur ?

Il y a des raisons de rester optimiste, la conscience écologique prend de l’ampleur. La transition ne se fera pas du jour au lendemain, mais cela vaut la peine de poursuivre le soutien aux associations comme Greenpeace. Ensemble, nous pouvons rendre la Terre plus agréable et j’espère que mes petits-enfants et leurs enfants pourront vivre dans un monde meilleur.


Une action globale contre la pollution plastique

Tandis que la production de plastique est supposée tripler d’ici 2050, nous ne savons toujours pas combien de temps il faut à ce matériau pour se dégrader, ni même si ce dernier peut se dégrader. Nous savons toutefois que plus de deux tiers du plastique dans les océans finit par tapisser les fonds marins, les transformant en décharge sous-marine. De plus, la plupart des contenants tels que les bouteilles et les sacs se décomposent en plus petits éléments, connus sous le nom de microplastiques. Ces derniers, pourtant invisibles à l’œil nu, sont d’autant plus dangereux et dommageables pour la biodiversité, mais également pour notre santé. 

En effet, les océans et la biodiversité marine ne sont pas les seules victimes de ce fléau. Le plastique pollue chaque recoin de notre planète, mettant en danger non seulement la faune, mais empoisonnant également nos aliments, via le contact avec les contenants ou par la consommation d’aliments contaminés. 

Cette ressource provenant d’énergies fossiles, il est important de savoir que du gaz à effet de serre est produit à chaque étape de son cycle de vie. Malgré des solutions visant à nettoyer les dégâts déjà causés par le plastique, telle que l’initiative The Ocean Cleanup, la crise s’accélère. Il est indispensable de prendre des mesures permettant, à termes, l’arrêt de la production et de la consommation de cette matière dangereuse pour les populations, la planète et le climat. Il est indispensable de tenir les industriels responsables de leurs actes, et d’opérer un changement drastique dans nos habitudes de consommation.

Actuellement, un traité ambitieux et inédit est en discussion, visant à instaurer un cadre juridique international sur la pollution plastique. La cinquième et dernière session de discussion aura lieu fin de cette année, à Busan en Corée du Sud. Face aux géants de l’industrie pétrochimique, nous devons prendre conscience de notre responsabilité et faire entendre nos voix pour le succès de ce traité. 

Anaïs Dauffer

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