Sous la surface agitée des mers du monde entier, à des centaines de kilomètres des terres, existe un monde de merveilles, de géants et de chasseurs ; de formes de vie anciennes et de cités englouties.
Ces eaux situées au-delà des frontières nationales sont le foyer de créatures plus variées encore que dans les forêts tropicales. Elles contiennent la chaîne de montagne la plus longue et la plus haute de toute la planète, et des fosses océaniques assez profondes pour y contenir le mont Everest. Elles sont l’autoroute des tortues, baleines, albatros et thons lors de leurs migrations à travers la Terre.
Protéger ces merveilles naturelles est tout simplement la bonne chose à faire. Ce n’est pas simplement une question de bonne conscience. Il s’agit de survie.

Les océans produisent la moitié de l’oxygène que nous respirons et suffisamment de nourriture pour un milliard d’individus. Et puisqu’ils absorbent des quantités phénoménales de dioxyde de carbone, ils sont aussi notre meilleure défense contre le changement climatique. Notre destin est lié à celui des océans. S’ils ne s’en sortent pas, nous non plus.

Une tortue caouanne nage autour d’un dispositif de concentration de poissons, à proximité des îles Galapagos du nord. © Alex Hofford / Greenpeace

Une tortue caouanne nage autour d’un dispositif de concentration de poissons, à proximité des îles Galapagos du nord. © Alex Hofford / Greenpeace

Un plan de sauvetage des océans

Mais il reste une lueur d’espoir. Des scientifiques ont élaboré un plan de sauvetage des océans – et nous allons tout donner pour qu’il soit mis en oeuvre.

Êtes-vous avec nous ?

Le plan de sauvetage des océans est à la fois audacieux et d’une brillante simplicité : on recouvre toute la planète de sanctuaires marins, préservant ainsi un tiers des océans de la pêche, de l’exploitation minière et autres industries néfastes.

Si le plan de sauvetage se poursuit, il s’agira de l’effort de conservation le plus conséquent de l’histoire de l’humanité, délimitant des millions de kilomètres carrés de nouvelles zones protégées.

Mais il y a un “mais” : à l’heure actuelle, il n’est pas possible de créer de nouveaux sanctuaires en dehors des eaux nationales. Nous ne pouvons protéger ces gigantesques zones océaniques sans un accord international sur la façon dont doit marcher cette protection.

Les gouvernements ont commencé à travailler sur un traité des Nations Unies pour la protection de la haute mer ; s’ils le font correctement, ils nous donneront les outils dont nous avons besoin pour que ces sanctuaires voient le jour.

Un navire de pêche au Krill dans l’Antarctique © Daniel Beltrá / Greenpeace

Un navire de pêche au Krill dans l’Antarctique

Embarquez avec nous pour une aventure épique

La pleine mer est l’une des régions les moins étudiées – et moins régulées – sur Terre, et pour les protéger correctement, nous avons besoin de savoir ce qui s’y passe.

C’est pour cette raison que ce mois-ci, une équipe de scientifiques, photographes et chargés de campagnes embarquent pour une longue aventure du Pôle Nord au Pôle Sud, afin de documenter un an de vie des océans et et constituer le meilleur argument possible en faveur d’un traité fort de l’ONU.

À bord du navire de Greenpeace le plus rapide et le plus grand, l’Esperanza, ils conduiront des études cruciales pour la protection des mers, exposeront les menaces, affronteront pacifiquement les grands méchants et soutiendront les solutions.

L’équipe en mer a besoin d’autant de citoyen-ne-s que possible sur terre afin d’être certaine que ses découvertes ne seront pas ignorées. Les rejoindrez-vous ?

Des morses sur la banquise à Kvitøya à Svalbard © Christian Åslund / Greenpeace

Des morses sur la banquise à Kvitøya à Svalbard © Christian Åslund / Greenpeace

Les sanctuaires marins

Peu importe l’endroit sur Terre, les bénéfices des sanctuaires marins sont spectaculaires : les habitats se reconstruisent. Le poisson revient. Les écosystèmes revivent.
Mais parce que les sanctuaires fonctionnent si bien, ceux qui profitent du pillage des océans travaillent dur pour les faire annuler. C’est pour ça que c’est à nous de faire en sorte que les personnes ordinaires et la nature aient leur mot à dire.

Ensemble, nous pouvons changer le monde. Nous avons fait cesser le forage de Shell dans l’Arctique, nous avons amené la plus grande entreprise de pêche au thon du monde à reculer face à la pression citoyenne. Nous savons comment agir pour la mer – et comment gagner.

Mais maintenant il est temps de voir encore plus grand. Au cours de l’année à venir, notre mission aura besoin de tout le courage, de toute la finesse, de toute la créativité que nous pourrons trouver. Mais aujourd’hui, nous avons simplement besoin de votre nom.

Faites le premier pas et signez la pétition.

Article source : Greenpeace UK

Tundra in Alaska. © Markus Mauthe / Greenpeace
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