En avant pour l’aventure avec ces photographes et la façon dont elles voient le monde.

Certaines ont passé des mois dans les profondeurs de l’Amazon, afin de s’assurer que les voix des autochtones atteignent le grand public. Elles ont saisi leurs caméras au cours de longues promenades en bateau, dans le but de documenter des catastrophes naturelles. D’autres encore se sont rendues au fond des mines de charbon, ont affronté les températures polaires ou bien encore sont allées nager avec les requins, toutes avec pour volonté de capturer des images qui aideront à la protection de notre planète.

Avec un appareil dans une main et un oeil de lynx sur le monde, documenter ce petit point bleu dans l’univers que nous appelons notre foyer est loin d’être une tâche facile. Mais ces photographes racontent l’histoire de leur peuple, elles brisent le silence sur des crises sous-médiatisées, et sont déterminées à contraindre le monde à agir grâce aux images.

Ces femmes trouvent leur place parmi les plus ardents défenseurs de la planète. Et cela vaut à la fois lorsqu’il s’agit de témoigner de la destruction des écosystèmes et de l’exposer au monde, ou bien de capturer cette beauté naturelle que nous ne pouvons pas nous permettre de perdre.

Jetez un oeil à certaines de ces images incroyables, capturée par des femmes déterminées de partout dans le monde.

Karla Gachet, Equateur

Les peuples autochtones des Waorani et des Kichwa, pour ne citer qu’eux, vivent dans le parc national Yasuni en Equateur. Cette précieuse région de l’Amazonie est le foyer de milliards d’espèces animales et est menacée par l’exploration pétrolière.

À trois cents kilomètres à l’est du lieu de naissance de Karla Gachet en Équateur, se déroule l’une des histoires de conservation les plus incroyables de notre époque. La découverte de réserves de pétrole dans le parc national Yasuni a permis de chiffrer ce qui n’a pas de prix : l’importance de la terre pour les groupes autochtones locaux ainsi qu’un écosystème sur lequel dépendent des millions d’espèces de plantes, d’oiseaux, d’insectes et de mammifères.

La série Yasuni de Karla s’intéresse à l’impact des humains, et notamment de l’exploration pétrolière, dans une zone largement préservée de l’Amazonie et sur les risques qu’elle comporte pour les groupes autochtones. Ses photos de la vie quotidienne des peuples Waorani et Kichwa, vivant en isolement volontaire, illustrent l’utilisation réfléchie des ressources naturelles faites par les autochtones, ainsi que leur respect de la terre et de la vie sauvage.

Mon objectif est de m’éduquer moi-même et les autres sur les problèmes qui nous affectent tous, en tant qu’humains, sur cette planète. La relation entre les gens et leur environnement, ainsi le lien qui nous connecte tous m’a toujours fascinée.” – Karla Gachet

L’objectif de Karla ne s’interpose jamais, puisqu’elle capture de petits instants quotidiens qui en disent long sur les peuples d’Amérique latine et leur relation à l’identité, à l’environnement, à la culture et aux uns envers les autres. Rien d’étonnant à ce que ses photos aient été exposées dans le monde entier. publiées par dans le National Geographic, le Smithsonian ou encore le New York Times, et récompensées par le World Press Photo et le Pictures of the Year International (POYi). Voir plus de travail de Karla sur son Instagram.

Suzanne Lee, Hong Kong/Malaisie

La série de photographies “Minor Miners’” de Suzanne Lee illustre les périlleuses conditions de travail des enfants contraints de travailler dans des mines de charbon à Jharia (Inde) en raison de l’extrême pauvreté et des déplacements de population.

“Dans un monde où les nouvelles se répandent comme une traînée de poudre et se consomment à la manière d’un fast-food, il est de plus en plus essentiel de faire réfléchir et de lancer des débats grâce à des images saisissantes et à des courts métrages.” – Suzanne Lee

Suzanne Lee est talentueuse et déterminée. Son travail met l’accent sur les problèmes humanitaires les plus critiques en Asie et a works with talent and purpose. Elle a été présentée dans des expositions et festivals du monde entier et publiée dans The Guardian et le Wall Street Journal.

Avec Minor Miners, un projet sur lequel elle travaille depuis 2010, Suzanne dévoile l’extrémité à laquelle l’humanité pousse les plus vulnérables au nom du développement. Cette série de photos poignantes sur le travail des enfants dans les mines de charbon indiennes ne laisse pas indifférent : elle obsède, nous alerte sur le prix humain de l’exploitation des ressources naturelles. Depuis 2010, ces photos ont aidé des organisations locales en Inde à faire pression pour un changement. Découvrez plus de photographies de Suzanne sur Facebook et Instagram.

Hilina Abebe, Ethiopie

Un champ de maïs flétri dans l’est de l’Ethiopie, où les agriculteurs sont lourdement impactés par des précipitations imprévisibles.

Nous avons tendance à réagir aux catastrophes naturelles et, la plupart du temps, seulement lorsqu’elles surviennent près de chez nous. Les images sont un rappel de notre inaction.” – Hilina Abebe

Le réchauffement climatique impacte profondément et dangereusement toutes les régions du monde. Tous les pays, toutes les régions, tous les humains sont touchés par le changement, d’une manière ou d’une autre. Mais chaque peuple, chaque personne, est impactée d’une autre manière, et personne n’est mieux placé pour raconter ces changements que celui qui les vit.

Hilina Abebe est une de ces femmes dévouées à la documentation du paysage politique, social et environnemental en pleine expansion de l’Éthiopie. La photographie est dans ces gênes, un héritage dont elle est fière. Elle utilise son objectif pour capturer la pauvreté nuancée, l’identité et le changement climatique qui définissent l’Éthiopie moderne. Dans un monde ouvert au changement, Hilina fait des vagues. Son travail a été publié et reconnu par le New York Times, le National Geographic, CNN et le World Press Photo. Vous pouvez retrouver son travail sur Instagram.

Acacia Johnson, USA/Norvège

Des phoques se prélassent sur un iceberg au large de Port Charcot, Antarctique.

Acacia Johnson a grandi en Alaska et en Norvège et possède une affinité toute particulière pour les régions les plus froides du monde. Elle porte de nombreux chapeaux – érudite, artiste, autrice, photographe nature prolifique – et les utilise pour attirer l’attention sur les relations uniques des humains aux pôles de la Terre.

Pour des décennies, le monde a cru que seuls les hommes pouvaient photographier ces endroits reculés. Acacia fait partie d’une génération de photographes qui prouve que c’est faux, et que les femmes peuvent, elles aussi, capturer la beauté des extrémités de la planète.

Au cours de ma vie, j’ai été témoin de grands changements dans le Grand Nord. J’espère utiliser mes photos de l’Arctique, de l’Antarctique et de l’Alaska afin d’inspirer le monde à se soucier de ces régions reculées et mal comprises, de défier les stéréotypes et de lutter contre les problèmes environnementaux et sociaux qui s’y développent à l’heure actuelle.” – Acacia Johnson

Les travaux d’Acacia sur la beauté époustouflante de l’Arctique et de l’Antarctique ont été publiés dans le National Geographic, diplomate et examinateur de Washington. Retrouvez Acacia sur Instagram.

Tamara Merino, Chili

La série de photos de Tamara Merino, “Flowing Desert” a été prise dans le désert d’Atacama, au Chili, considéré comme le désert le plus aride au monde.

Parfois, la nature est si belle, si intense, qu’elle semble artificielle. Difficile d’imaginer une meilleure représentation de ce fait que les champs de fleurs du désert, d’Atacama au Chili après une averse. Qualifié de désert le plus aride au monde, les collines poussiéreuses des vallées d’Atacama se recouvrent parfois de fleurs sauvages après la pluie.

Les photographies de Tamara Merino illustrent cette capacité de la nature à nous couper le souffle. Dans notre monde hyperconnecté, les photos comme les siennes ont la capacité de faire découvrir en un instant la beauté unique d’un paysage local à une échelle internationale.

La nature fait partie de notre ADN. Nous avons tous un attachement solide à l’environnement autour de nous, parce qu’il défini la façon dont nous évoluons dans le monde.” – Tamara Merino

Tamara passe beaucoup de son temps à explorer l’inverse de cette beauté éblouissante, déchaînée. Son coeur de métier explore les limites de l’isolation humaine, du désespoir et de la persévérance avec une profonde empathie. Elle a été publiée dans le New York Times, le Wall Street Journal, le National Geographic, Bloomberg, le Washington Post et Der Spiegel et vous pouvez la retrouver sur Instagram

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