En tant qu’individus, nous essayons régulièrement de faire notre possible pour avoir un impact plus positif sur la planète : réduire nos déchets de vacances, réduire notre « empreinte » en modifiant nos habitudes alimentaires, et opter pour des moyens de transport écologiques comme la marche ou le vélo. Malheureusement, nos efforts sont continuellement sapés par les grandes entreprises et leur dépendance au profit, même au détriment des collectivités et de la planète.

Les plus grandes banques canadiennes utilisent notre argent pour financer les combustibles fossiles. RBC, Scotiabank, TD, BMO et CIBC ont fourni plus d’UN TRILLION de dollars canadiens aux combustibles fossiles depuis 2016, année où l’Accord de Paris a été signé. Ces banques sont conscientes de la crise climatique et elles proposent souvent des solutions symboliques mineures pour se laver les mains de leur responsabilité en la matière, tout en déployant une gamme de tactiques d’écoblanchiment. Ces solutions superficielles qu’elles proposent ne constituent qu’un point de départ pour une réponse efficace à la crise climatique. Qui plus est, ces banques renoncent discrètement même à leurs engagements climatiques les plus mineurs, ce qui prouve qu’elles n’ont pas l’intention de s’attaquer sérieusement à cet enjeu.

On a parfois l’impression que les banques fossiles n’y peuvent rien : elles sont trop ancrées dans des systèmes capitalistes qui privilégient le profit au détriment des personnes et elles mettent le feu – littéralement – à la planète. Notre gouvernement dispose des outils nécessaires pour libérer les banques fossiles de leur dépendance au financement des combustibles fossiles. Il suffit que vous et moi leur donnions un petit coup de pouce.

Votre mission – si vous l’acceptez – est la suivante : inciter les décisionnaires à couper les vivres à l’industrie du carbone en alignant le système financier canadien sur les objectifs climatiques de l’Accord de Paris.

Étape 1 : Envoyez un courriel à votre député·e en un seul clic! ✉️

Si vous ne l’avez pas encore fait, vous pouvez ajouter votre nom à la liste croissante de personnes qui appellent leurs député·es à soutenir une législation qui permettra de couper les vivres à l’industrie du carbone en réglementant les banques. Cette première étape est une action directe et facile qui invite les décisionnaires à faire passer les personnes et la planète avant le profit.

Par le biais d’organismes et d’outils de régulation gouvernementaux (comme le BSIF et la Banque du Canada), de la réglementation provinciale des valeurs mobilières et en veillant à ce que les institutions financières canadiennes respectent le consentement préalable, libre et éclairé des communautés autochtones, la réglementation des banques est une option tout à fait viable pour réduire les flux d’argent qui alimentent les grandes entreprises pétrolières. La réglementation des banques en vue de les aligner sur les objectifs climatiques est déjà pratiquée ailleurs. En fait, le Canada est en retard sur l’Union européenne et le Royaume-Uni en ce qui concerne l’alignement des mandats des régulateurs financiers sur les objectifs climatiques.

Plus de 10 000 sympathisant·es ont envoyé des courriels au cours des derniers mois et cet effort collectif a porté ses fruits : plus de 64 député·es de quatre partis différents soutiennent déjà notre demande!

Il est temps pour nos élu·es de demander des comptes aux grandes banques. Joignez-vous à nous pour demander au gouvernement fédéral d’utiliser tous les outils législatifs et réglementaires à sa disposition pour aligner le système financier canadien sur l’Accord de Paris :

Étape 2 : Partagez la pétition! 📄

Après avoir envoyé un courriel à votre député·e, passez le mot et encouragez les gens de votre entourage à vous emboîter le pas! 

En partageant la pétition, vous aidez notre message à atteindre encore plus de personnes et à exercer une pression supplémentaire sur les décisionnaires. Chaque courriel envoyé amplifie notre voix collective, incitant les député·es à faire valoir les demandes de leur circonscription de couper les vivres à l’industrie du carbone. En encourageant d’autres personnes à écrire un courriel à leur député·e, nous pouvons montrer aux décisionnaires que ce besoin de changement est une demande collective qui va au-delà de l’individu. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que notre appel à l’action résonne largement.

Nous avons veillé à ce que vous puissiez facilement partager la pétition avec les personnes qui vous suivent sur les réseaux sociaux à l’aide des boutons de partage ci-dessous. Le pouvoir populaire fonctionne – et plus il y a de monde, plus on rit!

Étape 3 : Interpellez les leaders sur les réseaux sociaux! 📱

Puisqu’un grand nombre de député·es soutiennent déjà la réglementation des banques, faire pression sur les leaders tels que le premier ministre Justin Trudeau et la ministre des Finances Chrystia Freeland ne peut qu’augmenter la pression! En interpellant les décisionnaires à tous les niveaux, vous ferez de la réglementation des banques une proposition difficile à ignorer, vous créerez un élan et vous encouragerez une plus grande responsabilisation vis-à-vis du public.

Au cours des deux derniers mois, des personnes comme vous ont participé à des journées d’action numériques au cours desquelles des messages ont été envoyés aux député·es, à Justin Trudeau et à Chrystia Freeland pour les exhorter à couper les vivres à l’industrie du carbone en réglementant les banques. Maintenons la pression et continuons à les interpeller. Agissez en ligne et interpellez publiquement les leaders du fédéral :

Étape 4 : Appelez votre député·e 📞

Votre voix est un puissant levier de changement! Après avoir signé la pétition, passez à l’étape suivante en appelant votre député·e pour plaider en faveur d’un système financier plus vert. Appelez son bureau et expliquez pourquoi vous tenez à ce que les banques soient assujetties à une réglementation environnementale.

Non seulement les député·es ne peuvent pas ignorer ce que les personnes de leur circonscription jugent important (cela fait partie de leur mandat), mais un appel téléphonique permet d’établir un lien personnel avec votre député·e. Il ajoute une touche humaine à la demande, ce qui la rend plus difficile à ignorer. Cela vous permet également de faire valoir la nature urgente de l’enjeu d’une manière qui ne serait peut-être pas possible en ligne ou par courriel.

Vous avez besoin de conseils sur ce que vous devriez dire? Consultez cette page pour obtenir des astuces et un scénario adapté à notre cause. En passant cet appel, vous jouez un rôle essentiel en incitant les responsables politiques à prioriser les réglementations climatiques et à mettre fin au financement des combustibles fossiles. Passons à l’action!

Étape 5 : Rencontrez votre député·e 👥

Souhaitez-vous faire passer votre engagement à la vitesse supérieure? Rencontrer votre député·e est un moyen efficace de faire entendre vos préoccupations et de mener une action de plaidoyer plus approfondie.

Cette rencontre vous donne l’occasion de préciser pourquoi la réglementation climatique des banques est importante et de faire part des conséquences réelles et personnelles que pourrait avoir le fait d’ignorer cet enjeu. Les réunions avec les député·es peuvent servir de catalyseur pour des changements de politique. Votre engagement et votre participation directe sont plus susceptibles de les inciter à envisager et à défendre des changements de politique alignés sur les objectifs climatiques.

Pour obtenir un guide détaillé sur la planification et la préparation d’une réunion, consultez cette page. Vos histoires personnelles et votre engagement en faveur du changement peuvent servir de levier pour faire évoluer les politiques. Soyez une force motrice pour un avenir viable – planifiez cette réunion, faites entendre votre voix et participez au mouvement en faveur d’une planète plus verte et plus propre!

Si vous avez complété ces cinq étapes – ou n’importe laquelle d’entre elles –, vous avez accompli votre mission! Vous avez réussi à utiliser votre voix pour inciter nos leaders à couper les vivres à l’industrie du carbone et à aligner le système financier canadien sur les objectifs climatiques de l’Accord de Paris.

N’oubliez pas que le pouvoir du peuple est le moteur du changement. Chaque signature, chaque courriel partagé et chaque appel à votre député alimente une force commune qui exige une action. Face à la crise climatique, notre solidarité est l’outil le plus puissant que nous possédons. Continuons à nous tenir ensemble, car c’est la puissance de notre voix collective qui façonnera un avenir plus juste et plus vivable pour toutes et tous.