VANCOUVER & NAIROBI, KENYA  – La troisième session du Comité international de négociations  (INC3) pour un traité mondial sur les plastiques se termine sur une note décevante pour la lutte contre les crises du plastique et du climat.

En réaction à la fin de la troisième session du Comité international de négociations, Sarah King, responsable de la  campagne Océans et Plastiques à Greenpeace Canada, a déclaré:

« Ce cycle de négociations pour un traité mondial sur les plastiques prouve une fois de plus l’influence toxique de l’industrie pétrochimique sur les gouvernements mondiaux et sur notre avenir. D’ici au prochain cycle de négociations, les pays aux ambitions élevées ont fort à faire pour contrer les dégâts causés par les pays aux ambitions faibles, qui posent problème. Si le traité ne réduit pas considérablement la production de plastique, nous ne pourrons pas progresser dans la lutte contre l’aggravation des crises du climat, de la pollution et de la biodiversité, ni contre les préjudices qui en découlent pour les populations du monde entier.

Le traité mondial sur les plastiques doit réduire la production de plastique d’au moins 75 % d’ici à 2040 pour ne pas dépasser le seuil de 1,5 degré. Le Canada peut et doit aider à renverser la situation en utilisant sa position d’hôte pour faire avancer les négociations, en passant le micro de l’industrie pétrochimique aux peuples autochtones et aux autres communautés affectées, et en défendant les mesures les plus fortes pour réduire la production mondiale de plastique.»

Graham Forbes, chef de la délégation de Greenpeace aux négociations pour un traité mondial sur les plastiques, et responsable mondial de la campagne Plastiques à Greenpeace USA, a déclaré : 

« Le plastique nuit directement à chacune des 8,1 milliards de personnes habitant cette planète fragile, mais nos dirigeant·es ont choisi de considérer les entreprises pétrochimiques comme les seules parties prenantes dignes d’être écoutées.

Le traité mondial sur les plastiques doit réduire la production de plastique d’au moins 75 % d’ici à 2040. Nous ne pouvons pas protéger notre climat, notre biodiversité ou notre santé si nous ne réduisons pas la production de plastique, c’est indéniable. Pourtant, à plus de la moitié des négociations sur le traité,nous nous dirigeons vers une catastrophe. Les gouvernements laissent les intérêts des combustibles fossiles conduire les négociations vers un traité qui, sans aucun doute, aggravera le problème du plastique et accélérera l’emballement des changements climatiques. 

Nous devons aller de l’avant sans que les producteurs de pétrole et de gaz ne dictent les conditions de notre survie. Nous avons un an pour renverser la vapeur et faire en sorte de célébrer notre succès collectif au lieu de nous condamner à un avenir sombre et dangereux. Cet échec doit être un signal d’alarme pour les gouvernements représentant les milliards de personnes sur cette planète qui sont affectées par la pollution plastique. Lorsque les négociations reprendront au Canada en avril 2024, nos dirigeant·es devront faire preuve d’un niveau de courage et de leadership que nous n’avons pas encore vu. »

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Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Brandon Wei, Conseiller aux communications, Greenpeace Canada

[email protected] ; +1 778 772-6138

Angelica Carballo Pago, responsable des médias pour la campagne mondiale sur les plastiques, Greenpeace USA

[email protected] , +63 917 1124492 (also in Nairobi, Kenya)

Greenpeace International Press Desk, +31 (0)20 718 2470 (disponible 24 heures), [email protected] 

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