Le nouveau rapport Protéger la nature – protéger la vie expose comment le gouvernement fédéral ne parvient toujours pas à protéger la nature et propose une nouvelle loi sur la nature et la biodiversité pour résoudre les problèmes systémiques. 

La semaine dernière, il a été annoncé que des pays du monde entier se réuniront en décembre à Montréal pour négocier un nouveau cadre mondial pour la protection de la nature afin de satisfaire aux termes de la Convention sur la diversité biologique (CDB). Il s’agira d’un moment important pour le Canada et le gouvernement fédéral, qui pourront ainsi contribuer à enrayer la perte généralisée de la faune et de la flore. Cet événement attirera également l’attention sur les carences du système législatif canadien en matière de protection de la nature. 

C’est pourquoi, à l’approche de cet événement crucial, nous réclamons une nouvelle législation fédérale pour protéger l’environnement et la biodiversité. Le Canada a besoin de lois qui assurent une protection efficace du monde naturel, tout en tenant compte de l’ampleur de la crise que nous traversons. À l’échelle mondiale, environ un million d’espèces sont menacées d’extinction. Au Canada, 1 231 espèces sont actuellement inscrites sur la liste de la Loi sur les espèces en péril (LEP), alors même que les engagements antérieurs du gouvernement en matière de biodiversité dans le cadre de la CDB n’ont en grande partie pas été respectés.

En collaboration avec des experts juridiques d’Ecojustice et d’Ecovision, le rapport propose un cadre législatif pour garantir la responsabilité du gouvernement et faire des engagements en matière de protection de la nature une réalité. Une législation efficace comprendrait également des objectifs clairs en matière de biodiversité et des rapports publics transparents et cohérents. Plus important encore, toute législation relative à la nature doit reconnaître l’indigénéité des terres où nous vivons et la nécessité de restaurer la justice et l’équité environnementale dans le monde naturel. 

Le gouvernement fédéral n’a certainement pas su tenir ses promesses en matière de biodiversité et de protection de la nature. Toutefois,  le ministre de l’Environnement et du Changement climatique Steven Guilbeault dispose maintenant d’une occasion rêvée pour remédier à la situation. Avec la tenue à Montréal du plus grand événement sur la nature de la décennie, le monde entier sera aux aguets.

Dites au gouvernement canadien d’adopter une loi solide sur la protection de la nature

Le ministre de l’Environnement doit adopter une loi qui respecte les droits des peuples autochtones et préserve la biodiversité.

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