Un nouveau rapport publié aujourd’hui par le Natural Resources Defense Council (NRDC) de New York, NY, en partenariat avec de nombreux groupes canadiens, dont Greenpeace, démontre que le projet d’oléoduc Énergie Est pourrait entrainer une augmentation de 300 à 500 % du trafic de pétroliers de pétrole brut le long de la côte atlantique à partir de Saint John au Nouveau-Brunswick et jusqu’au golfe du Mexique – le site commercial de raffinage privilégié pour le traitement du bitume issu des sables bitumineux.

Intitulé « Énergie Est : La menace des sables bitumineux dans l’Atlantique » le rapport établit que l’ajout de près de 300 superpétroliers constituerait une grave menace pour des mammifères marins tels que la baleine franche de l’Atlantique Nord (une espèce en voie de disparition), pour l’industrie lucrative de la pêche au homard de la baie de Fundy ainsi que pour des régions emblématiques comme les Keys de la Floride.

Cette menace est multiple : bruit assourdissant dans les fonds océaniques, risques accrus de déversements majeurs de pétrole et introduction d’espèces envahissantes. Au niveau mondial, le pétrole déplacé par ce pipeline entrainerait des émissions de gaz à effet de serre (GES) supplémentaires pendant des décennies, et ceci, jusqu’à concurrence de 256 millions de tonnes par année, une quantité équivalente à celle des émissions de toutes les voitures qui roulent en Allemagne.

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