Notre histoire

En septembre 1971, motivé·es par leur vision d’un monde dans lequel prime le respect de la nature, douze militant·es décident de prendre la mer à bord d’un vieux bateau de pêche depuis Vancouver, en Colombie-Britannique. Ils et elles sont convaincu·es que quelques individus peuvent changer les choses. Leur mission ? Attirer l’attention sur les essais nucléaires américains au large de l’île d’Amchitka, en Alaska, et tenter d’empêcher leur poursuite.

Joni Mitchell, Phil Ochs et James Taylor donnent un concert-bénéfice au Pacific Coliseum de Vancouver pour recueillir des fonds pour la mission. Quelque 16 000 personnes y assistent. Encouragé par cet accueil chaleureux, l’équipage décide de rebaptiser le vieux bateau de pêche à bord duquel ils et elles s’apprêtent à monter. Mais comme « Green Peace » ne rentre pas sur les macarons, ils décident de fusionner les deux mots : Green Peace devient Greenpeace.

En fin de compte, le bateau ne se rendra jamais jusqu’à Amchitka et l’essai nucléaire finira par avoir lieu. Ce sera cependant le dernier essai américain dans la région. L’initiative de ces jeunes visionnaires aura réussi à influencer l’opinion publique, et la mission de Greenpeace à toucher la population canadienne. Leurs idées, diffusées dans le monde entier dans les mois suivants, entraîneront la naissance d’un mouvement plus vaste, beaucoup plus vaste.

Aujourd’hui, Greenpeace est l’organisation environnementale la plus connue au monde. Elle est présente dans plus de 55 pays et compte des millions d’adhérent·es. Avec le recul, Amchitka n’était en fait que le début de ce qui allait devenir une grande aventure.

Voici quelques-unes de nos victoires depuis 1971

1972 : À la suite de la première action de Greenpeace, en 1971, les États-Unis abandonnent le site d’essais nucléaires de l’île d’Amchitka, en Alaska.

1982 : Après des actions en mer contre des baleiniers industriels, la Commission baleinière internationale adopte un moratoire sur la chasse commerciale à la baleine.

1991 : À la suite des pressions exercées par Greenpeace et par d’autres organisations, les 39 signataires du Traité sur l’Antarctique s’entendent pour interdire toute exploitation minière sur ce continent pour une durée de 50 ans.

2011 : Après la publication du rapport de Greenpeace intitulé Dirty Laundry [Linge sale], de grandes marques de vêtements s’engagent à mettre un terme aux rejets de produits chimiques dangereux associés à la fabrication et à l’entretien de leurs produits, et ce, dans les 10 prochaines années.

2016 : Après des décennies de campagnee, contre l’exploitation forestière industrielle, Greenpeace réussit à obtenir la protection de 85 % de la superficie boisée de la forêt pluviale du Grand Ours, en Colombie-Britannique.

2016 : Après trois ans de démarches judiciaires soutenues, les Inuits de Clyde River et Greenpeace Canada réussissent à mettre un terme aux détonations sismiques, une méthode d’exploration pétrolière dangereuse pour les espèces marines de l’Arctique canadien.

2017 : Après plus de cinq ans de campagne, Greenpeace parvient, avec l’aide de groupes citoyens, de partenaires et d’autres organisations environnementales, à dissuader TransCanada de construire le pipeline de sables bitumineux Énergie Est.

2019 : Greenpeace Canada apporte un soutien organisationnel et matériel au mouvement de grève étudiante pour le climat, qui prend de l’ampleur et devient de plus en plus populaire, avec plus de 750 000 personnes mobilisées dans tout le Canada.

2020 : L’entreprise à l’origine du projet de mine de sables bitumineux Teck Frontier décide de retirer sa demande le 25 février, juste avant le jour de la décision du cabinet fédéral. Grâce à des années de surveillance, Greenpeace et ses allié·es, comme Indigenous Climate Action, ont réussi à faire passer ce projet au premier plan de l’agenda public et médiatique, le transformant en test décisif de l’engagement du gouvernement Trudeau, nouvellement élu, à s’attaquer à la crise climatique.

2021 :  Le gouvernement québécois rejette le projet GNL, qui prévoyait la construction d’un nouveau gazoduc acheminant le gaz naturel au Québec en vue de son exportation par bateau. Greenpeace organise des milliers de sympathisant·es, mène des actions directes et fait réaliser des recherches pour démontrer que le projet ne ferait qu’accélérer les changements climatiques.

2022 : Greenpeace Canada se range aux côtés des chasseur·ses inuit·es contre l’expansion de la mine de Baffinland, qui mettait en péril l’écosystème délicat de l’Arctique et les moyens de subsistance des communautés autochtones. Avec le refus du gouvernement de procéder à cette expansion, l’Arctique et ses habitant·es sont à l’abri de cette menace – une victoire considérable. 2023 : Le Traité des Nations Unies sur les océans est adopté, marquant une étape historique. Il ouvre la voie à l’établissement d’un réseau de sanctuaires océaniques en haute mer et propose une approche plus durable et plus équitable de la gestion des océans. Greenpeace Canada a fait campagne sur cette initiative mondiale, plaidant pour un traité solide et exhortant le gouvernement fédéral à s’engager à protéger 30 % des océans d’ici 2030.

Depuis plus de quarante ans, Greenpeace a contribué à d’importants changements à travers le monde et remporté de nombreux succès.

Découvrez toutes les victoires et succès depuis 1971 en anglais sur le site de Greenpeace International.