Le samedi 27 mai 2023, Greenpeace International et l’artiste et activiste Benjamin Von Wong ont dévoilé une installation de 5 mètres de haut appelée #PerpetualPlastic Machine sur les berges de la Seine afin de livrer un message clair : le traité mondial sur les plastiques doit mettre un terme à la production et à l’utilisation excessives de plastique.

La pollution plastique est omniprésente – elle étouffe notre planète, nuit à notre santé, amplifie l’injustice sociale, détruit la biodiversité et alimente la crise climatique à chaque étape du cycle de vie du plastique.

Le traité mondial sur les plastiques constitue une occasion exceptionnelle de résoudre la crise du plastique. Si nous voulons préserver notre avenir collectif, nous ne pouvons pas rater une telle chance.

Le cycle de vie complet du plastique nuit à nos moyens de subsistance et au climat. Le fait est que 99 % du plastique est fabriqué à partir de combustibles fossiles, et les grandes entreprises pétrolières, de concert avec les grandes marques, continuent d’en produire davantage et de promouvoir de fausses solutions et un modèle à usage unique où le profit passe avant la santé de nos communautés.

Greenpeace, avec ses allié·es et sympathisant·es, exige un traité qui maintiendra le pétrole et le gaz dans le sol et empêchera les grandes marques et les grandes entreprises pétrolières d’augmenter leur production de plastique. Un traité qui ne parvient pas à mettre fin à la production et à l’utilisation excessives de plastique est un échec.

Le traité mondial sur les plastiques doit :

  1. Mettre fin à la pollution plastique – de la production à l’élimination – pour protéger l’environnement et la santé humaine
    La pollution plastique étouffe notre planète, détruit la biodiversité et aggrave la crise climatique tout au long du cycle de vie du plastique, de l’extraction à la mise au rebut en passant par la production, l’emballage, la distribution et l’incinération. Il faut en finir définitivement avec ce cycle mortel engendré par la production et l’utilisation excessives de plastique.
  2. Fixer un objectif juridiquement contraignant de réduction de la production de plastique d’au moins 75 % d’ici 2040 afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5° C
    La production de plastique perpétue notre dépendance à l’égard des combustibles fossiles. En plus de contribuer aux changements climatiques et à la perte de biodiversité, elle nuit aux communautés et aux travailleur·ses vivant à proximité des sites de production et des décharges. Si l’industrie parvient à ses fins, la production de plastique pourrait doubler au cours des 10 à 15* prochaines années et tripler d’ici 2050. Le traité doit réduire la production de plastique d’au moins 75 % d’ici 2040 par rapport au niveau de 2019, puis diminuer progressivement la production et l’utilisation de plastique et assurer une transition équitable visant l’abandon de toute production de matières vierges.
  3. Mettre fin aux plastiques à usage unique, en commençant par les articles les plus polluants
    Tous les plastiques posent problème lorsqu’ils sont considérés dans le cadre d’une approche fondée sur le cycle de vie complet. Les impacts environnementaux, sanitaires et sociaux résultant de l’extraction (c.-à-d. de sources fossiles), de la production, de l’utilisation, de la gestion des déchets et de l’élimination du plastique sont autant d’arguments en faveur d’une réduction maximale de son utilisation, surtout lorsqu’il existe des alternatives plus sûres, plus durables et plus circulaires. Face à l’utilisation généralisée actuelle du plastique, il est impératif de commencer par éliminer les produits en plastique qui posent problème.
  4. Assurer une transition juste et inclusive vers une économie zéro déchet, à faible émission de carbone et axée sur la réutilisation
    Le traité doit favoriser une transition juste vers des moyens de subsistance viables tout au long de la chaîne d’approvisionnement du plastique et autonomiser les travailleur·ses, en privilégiant les personnes qui ramassent les déchets et les autres communautés touchées. Il doit soutenir les modèles économiques de réutilisation et de recharge, prioriser les intérêts des peuples autochtones et faire progresser les connaissances traditionnelles.
  5. Être profondément ancré dans une approche fondée sur les droits de la personne qui réduit les inégalités, priorise la santé humaine et place la justice au cœur de sa création et de sa mise en œuvre
    De la production à la mise au rebut, la pollution plastique a un impact négatif sur notre santé et nos droits. Elle amplifie l’injustice sociale et la dégradation de l’environnement, et aggrave les inégalités engendrées par la crise climatique. Les négociations doivent, tout au long du processus de négociation et de mise en œuvre, permettre une représentation juste et équitable des peuples autochtones et des communautés touchées de manière disproportionnée par la crise de la pollution plastique. Le traité doit reposer sur des bases solides en matière de justice et de droits de la personne afin de limiter tout préjudice supplémentaire.

FAISONS D’UN TRAITÉ MONDIAL SUR LES PLASTIQUES AMBITIEUX UNE RÉALITÉ!

La pollution plastique est l’un des enjeux environnementaux les plus pressants de notre époque, et ses conséquences se font de plus en plus sentir chaque jour.

Aucun coin du globe n’est à l’abri de la crise du plastique. Elle sévit au plus profond de nos océans, sur les plus hautes montagnes et même dans notre propre corps. Lors du processus de négociation, nous montrerons comment un mouvement mondial imparable peut permettre de conclure un traité mondial sur les plastiques ambitieux qui fermera le robinet du plastique et mettra enfin un terme à l’ère du plastique – pour notre santé, nos communautés, le climat et la planète.

Plastique
Dites au Canada de soutenir un traité mondial ambitieux sur les plastiques

Si les leaders de ce monde font preuve de suffisamment d’audace, un traité mondial sur les plastiques ambitieux pourrait mettre fin à l’ère du plastique pour de bon. Rejoignez la campagne dès maintenant!

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