Ce mercredi 10 mai 2022, des activistes de Greenpeace ont perturbé la conférence du président de BMO Groupe financier devant la chambre de commerce du Montréal Métropolitain. Les activistes ont déployé des bannières pour rappeler à la foule que BMO continue de financer la destruction du climat et de bafouer les droits des peuples autochtones.

Écrivez au PDG de BMO pour lui demander de cesser d’investir dans les énergies fossiles.

Pour la seule année 2022, BMO est le 13e plus important bailleur de fonds des combustibles fossiles dans le monde et le 4e au Canada, avec plus de 25 milliards de dollars canadiens! Pire encore, de 2016 à 2022, BMO a financé les énergies fossiles à hauteur de 180 milliards de dollars canadiens!

Alors que les événements climatiques extrêmes tels que les feux de forêt, le verglas, les inondations et les vagues de chaleur sont rendus plus dévastateurs par les changements climatiques, BMO jette de l’huile sur le feu. Et les autres banques canadiennes ne font pas mieux.

BMO bafoue également les droits des peuples autochtones

De plus, BMO soutient des projets d’énergies fossiles destructeurs, tel que le gazoduc Coastal Gaslink (CGL) sur le territoire non-cédé de la nation Wet’suwet’en, alors que les chefs héréditaires Wet’suwet’en n’ont jamais donné de consentement libre, préalable et éclairé pour ce projet. BMO a aussi contribué au financement des pipelines Line 3 et Line 5 d’Enbridge qui bafoue les droits des peuples autochtones

BMO doit cesser de financer les combustibles fossiles et respecter les droits des peuples autochtones. 

Le dernier rapport du GIEC confirme que nous devons agir dès maintenant et devons réduire nos émissions beaucoup plus rapidement, car les risques climatiques se manifestent plus rapidement et causent déjà des pertes et des dommages importants aux écosystèmes et aux communautés.

Mettre fin à l’écoblanchiment de BMO

L’ONU a récemment produit un rapport qui dénonce l’écoblanchiment, qui consiste à faire croire au public qu’une entreprise ou une entité fait plus pour protéger l’environnement qu’elle ne le fait, ainsi que les engagements faibles en matière d’émissions nettes zéro. L’ONU fournit aussi une feuille de route pour garantir l’intégrité des engagements en matière d’émissions nettes zéro pris par l’industrie, les institutions financières, les villes et les régions. Selon elle, les acteurs non étatiques, incluant les banques, ne peuvent prétendre à l’objectif «zéro» tout en continuant à construire ou à investir dans de nouvelles sources d’approvisionnement en combustibles fossiles. L’ONU précise également que les institutions comme BMO doivent se fixer un objectif intermédiaire à atteindre au cours de la prochaine décennie, qui reflète un effort maximal pour atteindre ou dépasser une part équitable de la réduction mondiale de 50 % du CO2 d’ici 2030.  

Quand elle se prétend leader du climat alors qu’elle est le 15e plus important bailleur de fonds des énergies fossiles au monde (entre 2018 et 2022), BMO est maître de l’écoblanchiment! L’ONU est claire, une entreprise comme BMO fait de l’écoblanchiment lorsqu’elle n’a pas de plan pour respecter l’Accord de Paris, continue de financer les énergies fossiles et n’a pas de cible visant à réduire de moitié ses émissions financées d’ici à 2030.

Regardez l’intégralité de notre interruption:

Les banques canadiennes doivent cesser de financer les combustibles fossiles

Les banques canadiennes doivent être tenues responsables de leur rôle dans la violation des droits des Autochtones et de leur contribution au changement climatique.

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