Courage, amour et changements : une dose de bonnes nouvelles!

Shell. Sénégal. Système d’énergie solaire.

Voilà quelques mots pour votre prochain jeu de Scattergories, ainsi qu’un aperçu de certaines mises à jour récentes concernant nos campagnes. 

Faites défiler la page pour découvrir ce que Greenpeace et ses partenaires ont fait afin de changer le cours des choses au cours des dernières semaines!

MISES À JOUR

Des activistes de Greenpeace occupent une plateforme de Shell

Le 31 janvier, des activistes de Greenpeace en provenance d’Argentine, de Türkiye, des États-Unis et du Royaume-Uni ont grimpé à bord d’un navire affrété par Shell dans l’océan Atlantique. 

Les activistes ont quitté l’Arctic Sunrise de Greenpeace à bord de trois embarcations et ont utilisé des cordes pour monter sur le pont du White Marlin. Une fois à bord, le groupe a occupé la cargaison du navire, soit une plateforme pétrolière et gazière appartenant à Shell. S’il est déployé, cet équipement permettrait à Shell de forer huit nouveaux puits dans le champ pétrolier et gazier de Penguins, en mer du Nord. 

Shell a tenté de mettre fin à la manifestation pacifique en obtenant une injonction le vendredi 3 février, menaçant les activistes d’amendes et d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à deux ans. Greenpeace International a toutefois réussi à poursuivre l’occupation des lieux pendant treize jours, et ce en envoyant d’autres personnes non visées par l’ordonnance du tribunal en renfort. Les activistes ont débarqué dans un port norvégien le lundi 13 février, sans aucune arrestation de la part de la police.

Le message des manifestant·es à l’intention de l’entreprise pétrolière était clair et concis : « Cessez de forer, commencez à payer ». Nous croyons fermement que les grands pollueurs comme Shell devraient assumer la responsabilité de leur rôle dans la crise climatique, et payer pour aider les pays à se remettre des conditions météorologiques extrêmes causées par les changements climatiques. 

L’heure est venue de #FairePayerLesPollueurs.

Avancée du côté de Cayar

En septembre 2022, des activistes au Sénégal ont demandé une injonction permettant de fermer temporairement une usine de farine de poisson. Le collectif Taxawu Cayar a fait valoir que l’usine de farine de poisson Barna Sénégal polluait l’environnement et mettait en péril la santé, les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire de leur communauté. 

Le collectif avait déjà fourni des vidéos montrant un camion de l’usine en train de déverser illégalement des déchets liquides dans le lac Mbawane. Une analyse indépendante a confirmé des niveaux illégaux de chrome et de sélénium dans le lac, et ces mêmes métaux toxiques ont été trouvés dans l’eau du robinet de la municipalité de Cayar. 

La campagne vient de connaître une avancée majeure, car Cayar a décidé d’interdire le déversement d’eaux usées dans le lac local et ses environs. [1] Cette décision vient confirmer les arguments avancés par les membres de la communauté depuis le début, et le Collectif a annoncé qu’il se fondera sur cette décision pour entreprendre une nouvelle phase de son action en justice afin de protéger davantage les droits de la communauté. 

Restez à l’affût pour d’autres mises à jour!

Reconstruction écologique d’un hôpital en Ukraine

Ummah pour la Terre

Ummah for Earth est une alliance visant à mobiliser les communautés musulmanes de la diaspora en faveur de la justice climatique. [2] Dans le cadre de cette alliance, Greenpeace Canada s’est associée à EnviroMuslims pour soutenir l’important travail de ce groupe communautaire.

Créé à la fin de 2019, EnviroMuslims vise à s’engager auprès de la communauté musulmane canadienne, à favoriser son éducation et à lui donner les moyens de pratiquer la durabilité environnementale au quotidien. [3] L’organisation a notamment aidé des mosquées à travers le Canada à adopter des pratiques durables et respectueuses du climat. Le succès continu de ce programme a conduit à la création du EnviroMuslims Bootcamp, une série de sessions consacrées à l’apprentissage, au réseautage et au soutien des organisations musulmanes canadiennes qui s’efforcent d’instaurer une culture de durabilité environnementale au sein de leurs programmes. 

Vous souhaitez en savoir plus? Vous voulez participer?

NOS DERNIÈRES PUBLICATIONS

IL N’Y A PLUS QU’À LES POURSUIVRE

Le comportement des grandes banques canadiennes contredit régulièrement leurs engagements en matière de climat. Vu leur façon d’agir, Greenpeace Canada estime que les banques canadiennes s’exposent à des poursuites judiciaires.

Intitulé Il n’y a plus qu’à les poursuivre, le dernier rapport de Greenpeace fait valoir que l’écart entre les engagements et les politiques climatiques de deux grandes banques canadiennes – soit RBC and Scotiabank – au cours des six dernières années est symptomatique d’une tendance généralisée au sein du secteur financier. [4] Les actionnaires ont recours aux actions en justice pour demander des comptes aux banques à travers le monde, et les banques canadiennes pourraient subir les mêmes répercussions si elles continuent à faire l’éloge de leurs objectifs climatiques tout en continuant de financer l’industrie des combustibles fossiles.

FOOD INJUSTICE: 2020-2022

Greenpeace vient de publier un nouveau rapport (en anglais) sur l’injustice alimentaire.

Greenpeace International a commandé une étude portant sur 20 entreprises agroalimentaires à travers le monde, soit les plus importantes dans les secteurs des céréales, des engrais, de la viande et des produits laitiers. Le rapport dresse un tableau général de la manière dont ces compagnies utilisent leur pouvoir pour procurer des bénéfices exorbitants à leurs actionnaires alors que des millions de personnes meurent de faim. Des crises comme la pandémie de COVID-19 et la guerre en Ukraine ont exacerbé les inégalités existantes, montrant à quel point il est urgent de transformer le système alimentaire mondial. 

Greenpeace s’engage à faire campagne pour un système alimentaire qui priorise la justice et la souveraineté alimentaire pour l’ensemble de nos communautés, et non pas l’enrichissement d’une poignée d’entreprises puissantes.

LUMIÈRE SUR…

Voici Snigdhodeep Mukherjee, un artiste talentueux qui a décidé de collecter des fonds pour protéger ce qui lui tient à cœur en faisant ce qu’il aime. Pendant un mois, Snigdhodeep a fait un croquis quotidien d’une espèce menacée de l’Amazonie. Des singes aux aras, ses dessins ont permis de sensibiliser le public aux menaces qui pèsent sur la forêt tropicale et, par la même occasion, de collecter des fonds pour la protéger. 

Grâce à cette collecte de fonds, Snigdhodeep a récolté 632 $ pour soutenir les activités de Greenpeace!

Merci énormément, Snigdhodeep!

Aimez-vous peindre? Peut-être préférez-vous le chant, la danse ou les bons tours de cartes! Lorsque vous faites ce que vous aimez, vous pouvez faire participer tout le monde. Consultez la page de collecte de fonds #PARCEQUE pour trouver des outils et des informations.

LA PHOTO DU MOIS

MOIS DE L’HISTOIRE DES NOIR·ES

Février était le mois de l’histoire des Noir·es. En tant qu’organisation, nous interprétons ce thème comme un appel à honorer et à célébrer l’histoire, le présent et l’avenir de la communauté noire sur cette planète. C’est dans cet esprit que nous vous invitons à découvrir quelques exemples du contenu que nous avons publié tout au long du mois de février :