​​Avez-vous remarqué ces plantes qui poussent dans les fissures des murs de briques ou du trottoir? Avez-vous déjà levé les yeux par une journée froide et vu les parhélies briller de mille feux? Ou remarqué que certains des plus beaux couchers de soleil sont souvent encadrés par un ciel rempli de nuages?

Il en va de même pour l’espoir, qui croît afin de remplir nos vies de couleurs. C’est la fleur qui persiste et s’épanouit à même le béton. C’est dans les nuages animés qui illuminent le ciel après une averse. C’est l’éclat de la neige dans la lumière du soleil par une journée froide d’hiver.

Et c’est dans les histoires des personnes qui œuvrent pour bâtir un monde meilleur. Des conférences aux océans, les gens se rassemblent pour protéger ce qu’ils aiment. Lisez la suite pour découvrir ces efforts inspirants et tout ce qu’ils ont permis d’accomplir au cours des dernières semaines!

FAITS MARQUANTS

Négociation d’un accord sur la nature à la COP15

Le 10 décembre 2022, des centaines d’organisations de la société civile menées par des délégations autochtones se sont rassemblées à Montréal. Elles ont envoyé un message clair aux décisionnaires de la COP15 en leur demandant de négocier un cadre mondial solide pour la biodiversité.

En décembre, des représentant·es de pays du monde entier se sont réunis à Montréal pour parler de la perte de biodiversité. Le sommet des Nations Unies, appelé COP15, s’est conclu par une nouvelle série d’objectifs visant à protéger et à restaurer l’environnement au cours de la prochaine décennie. 

Connu sous le nom d’Accord de Kunming-Montréal, cet accord a été adopté par 196 pays dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique. En signant cet accord, les gouvernements se sont engagés à conserver au moins 30 % des terres et des océans de la planète d’ici 2030. Il est important de noter que l’accord comprend des dispositions étoffées qui reconnaissent les rôles et les droits des peuples autochtones dans la conservation et la restauration de l’environnement. 

L’accord est un véritable témoignage du pouvoir populaire! Des centaines d’organisations de la société civile étaient présentes tout au long de la conférence afin de plaider pour un accord ambitieux – y compris Greenpeace Canada! 

Pour marquer le début de la conférence, nous avons déroulé une bannière de 46 pieds de haut à partir de l’Anneau, un monument emblématique de Montréal, ce qui a attiré l’attention des médias. En solidarité avec divers groupes autochtones, Greenpeace a organisé un panel où des leaders autochtones du monde entier ont parlé de l’importance de décoloniser la protection de l’environnement. Nous avons également participé à la Grande marche pour le vivant. Dirigée par des délégations autochtones, cette dernière a vu 3 500 personnes descendre dans les rues pour défendre la nature et les droits de la personne.

Que vous ayez pris part à la marche à nos côtés, que vous ayez prêté votre voix et votre temps ou que vous ayez contribué financièrement, votre soutien a rendu cet accord possible et nous donne beaucoup d’espoir pour l’avenir! 

Il faut maintenant passer de l’ambition à l’action. Nous avons besoin d’un plan d’action pancanadien pour aborder et inverser la perte de biodiversité, y compris une nouvelle législation qui consacre les objectifs du Canada en matière de protection environnementale. Le fait d’inscrire les objectifs dans la loi les liera à un échéancier et rendra le gouvernement responsable de leur réalisation. Nous espérons également que l’adoption d’une loi nationale permettra de combler certaines lacunes de l’accord, en corrigeant les dispositions ambiguës qui permettent aux entreprises de poursuivre leurs activités comme si de rien n’était. Et il faut que ce cadre soit élaboré en partenariat avec les groupes autochtones afin de garantir la protection de leurs droits et de faire progresser la décolonisation. 

Avec votre aide, Greenpeace Canada a fait pression pour que le gouvernement fédéral adopte une loi sur la nature et la biodiversité au cours de la dernière année. Nous avons publié un rapport, lancé une pétition qui compte maintenant plus de 37 000 signatures et peint une murale devant le bureau de Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, pour exiger une meilleure protection de l’environnement. Et notre travail acharné a porté fruit! Lors de la COP15, le ministre Guilbeault a annoncé publiquement son soutien à une nouvelle législation

La mise en œuvre de cette législation est essentielle, et nous suivrons de près ces discussions pour nous assurer qu’elle soit aussi complète que possible! Car si ces développements nous ont montré quelque chose, c’est que nous avons une réelle influence sur les décisionnaires lorsque nous agissons ensemble pour faire entendre notre voix! 


L’Union européenne donne le feu vert à une loi sur la déforestation

Le 14 septembre 2022, des bénévoles de Greenpeace et du WWF ont attendu les député·es devant le Parlement européen pour leur demander d’adopter une loi ambitieuse sur la déforestation.

En parlant de stratégies et de législation pour protéger la nature… il est temps pour les entreprises de se départir de leurs tronçonneuses! 

En décembre, des représentant·es du Parlement européen et des gouvernements nationaux ont finalisé une loi visant à garantir qu’une liste de biens essentiels vendus dans l’Union européenne (UE) ne contribuent pas à la déforestation ou à la dégradation des forêts. Une fois adoptée, la loi obligera les entreprises à tracer leurs produits tout au long de la chaîne d’approvisionnement pour prouver que leur production ne contribue pas à la déforestation, et ce sous peine d’amende. 

Il s’agit d’une avancée majeure pour garantir des chaînes d’approvisionnement exemptes de produits issus de la déforestation. La loi s’appliquera aux entreprises vendant du soja, du bœuf, de l’huile de palme, du bois, du caoutchouc, du cacao et du café, ainsi que certains produits dérivés comme le cuir, le chocolat et les meubles. Ces produits ont été identifiés dans les évaluations d’impact comme figurant parmi les principaux moteurs de la déforestation. En réglementant leur importation et leur vente, la loi vise à réduire les taux de déforestation engendrés par la production et la consommation de l’UE. 

Cette victoire appartient vraiment aux forêts et à toutes celles et ceux qui ont milité pour les protéger. Comme vous avez pu le voir dans des mises à jour précédentes, Greenpeace a fait pression pour l’adoption de cette loi de plusieurs manières. Qu’il s’agisse de rédiger un texte législatif contre la déforestation, d’inciter ses sympathisant·es à envoyer des milliers de soumissions lors d’une consultation publique ou de grimper sur le toit de la Commission européenne pour sensibiliser le public, nous étions là à chaque étape. [1] 

Qu’en est-il des prochaines étapes? Grâce à votre soutien continu, nous allons appeler les gouvernements à renforcer et à améliorer cette loi. Bien qu’il permettra de protéger de nombreuses forêts, l’accord inclu à peine les droits humains et les droits des populations autochtones alors que ces protections devraient faire partie de toute conversation sur la défense de l’environnement. Nous aimerions également que des écosystèmes comme les tourbières et des produits tels que le maïs soient couverts par l’accord. Certaines parties de la loi devront être révisées au cours des deux prochaines années, et nous ne manquerons pas de saisir cette occasion.

En avant!


ANNONCE SPÉCIALE

L’expansion de la mine de fer de Baffinland est rejetée

©Peter Prokosch. Une photo de Pond Inlet, un hameau situé au nord de l’île de Baffin, prise en 2013.

Dans une victoire majeure pour l’environnement et les droits des peuples autochtones, le gouvernement canadien a rejeté le projet d’expansion d’une mine de fer dans l’Arctique canadien qui menaçait les Inuit et la faune locale. Cette réussite est l’aboutissement de plusieurs années d’opposition de la part des défenseur·ses des territoires inuit et de leurs allié·es.

La Baffinland Iron Mines Corporation exploite une mine de fer sur l’île de Baffin, au Nunavut, et planifiait un projet d’expansion qui aurait doublé sa production de minerai de fer. Dans le cadre de ce plan, l’entreprise envisageait construire une voie ferrée jusqu’à un port situé près de la communauté de Pond Inlet et augmenter considérablement ses exportations de minerai. La voie ferrée aurait scindé une importante route de migration des caribous, et l’augmentation du trafic maritime aurait eu un impact sur d’importantes aires de mise bas des narvals. 

Le narval et le caribou sont des sources de nourriture essentielles pour les Inuit et, lorsqu’il a été proposé, le projet a suscité des inquiétudes parmi les membres de ces communautés quant aux impacts potentiels du projet sur leurs moyens de subsistance et leur culture. Les chasseurs et les Aîné·es inuit ont déjà observé des impacts importants engendrés par la mine existante et craignaient que l’expansion n’aggrave la situation. [2] 

En février 2021, un groupe de chasseurs inuit et de membres de la communauté, connu sous le nom de Nuluujaat Land Guardians, a bloqué la mine avec des motoneiges et des traîneaux pour dénoncer le refus de l’entreprise de répondre à leurs préoccupations. Puis en mai 2022, la Commission du Nunavut chargée de l’examen des répercussions (l’organisme de réglementation environnementale du Nunavut) a conclu que l’expansion pourrait avoir des répercussions négatives graves et inévitables sur l’environnement et les pratiques culturelles des Inuit. Elle a recommandé que l’expansion proposée ne soit pas autorisée

Le 16 novembre 2022, le gouvernement canadien a accepté la recommandation de la Commission, rejetant la demande de l’entreprise d’accroître son exploitation minière. Cette victoire en faveur de la faune arctique et des droits des Inuit envoie un message fort aux entreprises extractives : lorsqu’un projet de taille comme celui-ci est arrêté en raison de l’opposition des Inuit, cela montre à l’industrie qu’elle ne peut pas faire fi du consentement des peuples autochtones.

Cela témoignage de l’impact que nous pouvons avoir lorsque nous sommes solidaires des défenseur·ses des terres autochtones.

Alors que les défenseur·ses des terres inuit ont mené une action directe pour faire passer leur message, des milliers de personnes se sont rassemblées pour les soutenir. Greenpeace Canada a lancé une pétition envoyée par plus de 15 000 sympathisant·es au gouvernement fédéral pour demander de rejeter l’expansion. Lorsque nous avons fait la promotion de la campagne de financement GoFundMe des Nuluujaat Land Guardians, nos sympathisant·es ont aidé à recueillir plus de 9 000 $ pour soutenir leurs efforts de défense des terres. Et de l’autre côté de l’Atlantique, des activistes de Greenpeace Luxembourg se sont rassemblés devant le siège d’ArcelorMittal, copropriétaire, financier et gros client de Baffinland, pour protester en solidarité avec les Nuluujaat Land Guardians.

Nous reconnaissons que les choses n’ont pas toujours été ainsi. Certaines de nos campagnes antérieures ont causé beaucoup de tort aux Inuit, et leurs effets se font encore sentir aujourd’hui. [3] C’est une partie malheureuse de la réalité de notre organisation, qu’il s’agisse de son historique ou du contexte actuel dans lequel nous travaillons. Nous ne pouvons pas réparer les erreurs du passé, mais nous pouvons en tirer des leçons et les appliquer à notre travail d’aujourd’hui. C’est avec humilité et honneur que nous avons pu travailler avec les Nuluujaat Land Guardians et que leurs membres aient accepté notre soutien dans leurs efforts pour protéger leur culture et leur foyer arctique. Nous continuerons à chercher des moyens de soutenir le travail des défenseur·ses des territoires inuit et d’autres groupes autochtones, en nous efforçant d’être l’allié que Greenpeace aurait toujours dû être.


MISES À JOUR

Greenpeace Brésil saisit les tribunaux

Le 9 novembre 2022, Greenpeace Brésil, l’Observatório do Clima et le Climate Counsel se sont adressés à la Cour pénale internationale de La Haye.

Un dossier déposé à la Cour pénale internationale place la violence en Amazonie sous les projecteurs internationaux. 

Les violations des droits humains – notamment les meurtres, la torture, les déplacements et les persécutions – ont été monnaie courante en Amazonie au cours de la dernière décennie, en particulier du côté des travailleur·euses  agricoles ruraux et des défenseur·ses de l’environnement. [4] En novembre, plusieurs organisations, dont Greenpeace Brésil, ont déposé une plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI). [5] Les parties demandent au procureur de la CPI d’enquêter sur ces abus, qui pourraient constituer des crimes contre l’humanité. [6]

Les organisations affirment que la violence est devenue une politique étatique visant à faciliter la dépossession des terres, l’exploitation illégale des ressources naturelles et la destruction environnementale. À ce titre, elles demandent au procureur de la CPI d’initier une procédure d’enquête pour investiguer de manière approfondie ces présumés crimes contre l’humanité. Les implications de cette affaire pourraient s’étendre aux acteurs financiers et aux entreprises susceptibles d’avoir encouragé, permis ou facilité ces crimes.

En rassemblant des preuves et en dénonçant ces attaques systématiques, Greenpeace et ses partenaires cherchent à obtenir justice pour les victimes de ces actes violents, qui incluent de manière disproportionnée les peuples autochtones et les communautés amazoniennes. Cette affaire représente une avancée déterminante dans la poursuite de la justice environnementale, avançant que la déforestation n’est pas seulement immorale, mais également criminelle.


Greenpeace affronte un navire d’exploitation minière en eaux profondes

Le 16 novembre 2022, des activistes de Greenpeace Mexique et de Greenpeace Aotearoa ont affronté un navire d’exploitation minière en eaux profondes au large de Manzanillo, au Mexique.

En novembre, des activistes de Greenpeace ont affronté le Hidden Gem, un navire d’exploitation minière en eaux profondes, au large des côtes du Mexique. Le navire, commandé par The Metals Company (une compagnie minière canadienne), a passé huit semaines à faire des essais de prospection minière dans le Pacifique – des essais qui pourraient ouvrir la voie à une exploitation minière commerciale à grande échelle. 

Le développement de cette industrie pourrait avoir des effets dévastateurs sur la santé des océans et des communautés qui en dépendent. Dans un contexte d’exploitation minière en eaux profondes, les minéraux rares sont extraits du plancher océanique à l’aide de machines imposantes. Les vibrations, les lumières et la pollution résultant de cette activité pourraient perturber la faune océanique. Le processus d’extraction remuerait également les sédiments du plancher océanique, ce qui pourrait étouffer les récifs de corail. De plus, l’exploitation minière pourrait libérer les gaz à effet de serre (comme le carbone) stockés dans les fonds marins. 

Greenpeace veut mettre un terme à cette activité avant qu’elle ne commence. C’est dans cet objectif que des activistes de Greenpeace Mexique ont pris la mer à bord de kayaks pour affronter le navire lors de son retour au port. Pendant ce temps, un militant de Greenpeace Aotearoa a transmis par radio un message clair au capitaine du navire : « Nous ne resterons pas là à rien faire alors que les compagnies minières pillent les fonds marins pour le profit ».

Et, fidèles à notre parole, nous ne le ferons pas. Greenpeace est à la fois témoin et source de solutions. [7] Et l’une de ces solutions est un moratoire mondial sur l’exploitation minière en eaux profondes envers lequel plusieurs pays – dont les Fidji et la France – ont exprimé leur appui. Demeurez à l’affût des prochaines mises à jour et des renseignements sur les façons dont vous pouvez soutenir ces appels!


HSBC cessera de financer de nouveaux champs pétroliers et gaziers

En avril 2022, des activistes de Greenpeace Canada ont livré une grande carte et un gâteau d’anniversaire de 2,5 m de haut au siège social de la Banque Scotia à Toronto, juste avant l’assemblée générale annuelle de la banque. Cette action s’inscrivait dans le cadre de la campagne de Greenpeace Canada visant à tenir les banques responsables de leurs contributions aux changements climatiques.

HSBC – une grande banque mondiale – prête des milliards de dollars aux entreprises de combustibles fossiles qui contribuent à la crise climatique et en sont une cause majeure. Mais en décembre, elle a annoncé qu’elle ne financerait plus de nouveaux champs pétroliers et gaziers. 

HSBC est la première banque mondiale à agir de la sorte. Sa décision ne s’appliquera toutefois pas à HSBC Canada. [8] Sa filiale canadienne est la seule à être exclue car elle est en train d’être vendue à RBC. Mais à Greenpeace, nous pensons que l’interdiction de financer des nouveaux champs pétroliers et gaziers adoptée par HSBC devrait être étendue à RBC comme condition d’acquisition. 

Plusieurs banques européennes ont déjà adopté des changements de politique similaires à ceux de HSBC, notamment la banque néerlandaise ING et La Banque Postale en France. [9] La plus grande banque du Danemark est allée encore plus loin en annonçant qu’elle ne prêterait pas d’argent et n’investirait pas dans des entreprises impliquées dans des projets d’expansion pétrolière ou gazière. [10] Si les banquiers canadiens n’emboîtent pas le pas, les régulateurs fédéraux devraient les y obliger. En d’autres termes, il est temps pour le gouvernement canadien d’établir de nouvelles règles entourant le financement des combustibles fossiles. [11]


LUMIÈRE SUR…

Au printemps dernier, Kavita s’est lancée un défi : marcher 10 km chaque fin de semaine pendant un mois. Mais pas que : elle devait le faire en Inde, par des journées très chaudes. Mais cela n’allait pas l’arrêter. Elle a planifié ses randonnées en conséquence et s’est mise en route tôt le matin, s’hydratant avec des boissons à base de noix de coco et du jus de canne à sucre en cours de route. Les magnifiques paons et arbres fleuris croisés au cours de son périple lui ont rappelé la beauté de la planète pour laquelle elle collectait des fonds!

Au total, elle a marché 83 km et récolté 403 $ pour Greenpeace!

Félicitations, Kavita!

Le défi de Kavita vous inspire? C’est le moment idéal pour lancer votre propre collecte de fonds! Peut-être avez-vous pris comme résolution de vous lancer un défi. Que ce soit de courir une course de 10 km ou d’apprendre à tricoter, mettez-vous à l’épreuve tout en recueillant des fonds pour Greenpeace! 


LA PHOTO DU MOIS

À l’approche de la conférence des Nations Unies sur la biodiversité (COP15), des activistes de toute l’Europe ont agi de manière créative pour souligner la nécessité de s’attaquer à la crise de l’environnement. Ici, une activiste de Greenpeace déguisée en sirène est assise sur un rocher au Danemark et respire à travers un masque.
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