L’histoire de Greenpeace est une histoire d’espoir. 

C’est l’histoire de l’impact remarquable qu’ont les gens ordinaires lorsqu’ils et elles s’unissent pour protéger ce qui leur tient à cœur. Ce qui a commencé par un équipage de douze personnes prenant la mer pour empêcher un essai d’armement nucléaire est devenu le mouvement mondial qu’il est aujourd’hui grâce à des personnes dévouées comme vous. Chaque action que vous avez entreprise, chaque pétition que vous avez signée et chaque don généreux que vous avez fait contribuent à construire un avenir plus vert et pacifique.

Il suffit de regarder quelques-unes des victoires que votre soutien a permis de remporter cette année :


En janvier, des marches ont eu lieu à Buenos Aires, Mar del Plata et dans d’autres villes argentines pour protester contre l’exploration pétrolière dans la mer d’Argentine.
  • Les communautés saisissent les tribunaux pour faire face aux grandes pétrolières! À la suite de décisions de justice, le géant pétrolier Shell ne sera pas autorisé à procéder à des tirs sismiques au large de la Côte sauvage d’Afrique du Sud et les permis d’exploration pétrolière en mer d’Argentine d’Equinor ont été suspendus.
  • Après des années de campagne de Greenpeace en faveur d’une plus grande réglementation de la pêche commerciale, la Nouvelle-Zélande a installé des caméras sur 300 navires de pêche, et une nouvelle loi en Indonésie introduit une plus grande surveillance et réglementation des conditions des travailleuses et travailleurs migrants sur les navires.
    En avril, des activistes de Greenpeace ont livré une grande carte et un gâteau d’anniversaire de 2,5 mètres de haut serti de pipelines au siège de la Banque Scotia à Toronto, juste avant la tenue de leur 190e assemblée générale annuelle.
    • En tenant les banques responsables du financement de leurs financement combustibles fossiles, nous assistons à des changements du côté des finances publiques et privées. La banque néerlandaise ING a annoncé qu’elle cesserait de financer de nouveaux projets de combustibles fossiles, et la Banque Scotia a décidé de ne pas renouveler son adhésion à l’Association canadienne des producteurs pétroliers.
      • Suite à notre action en mer, le chalutage de fond est désormais interdit de façon définitive dans deux zones marines protégées au large des côtes du Royaume-Uni et de la Suède.
      En septembre, des activistes de Greenpeace ont installé un panneau d’affichage dans le centre-ville de Taipei, appelant la plus grande chaîne de supermarchés de Taïwan à réduire de moitié son usage de plastique d’ici 2025.
      • Notre campagne en faveur des emballages réutilisables et rechargeables pour réduire les plastiques à usage unique a le vent dans les voiles! Coca-Cola s’est engagée à rendre au moins 25 % de ses emballages réutilisables d’ici à 2030, et 2 206 magasins de boissons indépendants de Taipei cesseront d’utiliser des gobelets en plastique jetables.
      • Le lobbying auprès des décideur·ses politiques pour protéger les forêts se traduit par d’importants changements de politiques. Le Parlement européen a voté en faveur d’une loi qui mettrait fin à l’importation de produits issus de la déforestation et des violations des droits de la personne, tandis que le gouvernement russe a approuvé une nouvelle législation qui permettra d’éteindre davantage de feux de forêt.
      Un activiste de Greenpeace Afrique tient une banderole appellant à un traité mondial sur les plastiques dans les collines de Ngong à Nairobi, au Kenya.
      • La lutte contre la pollution plastique prend de l’ampleur : les Nations Unies ont adopté un mandat pour négocier un traité mondial sur les plastiques juridiquement contraignant, décrit comme l’accord environnemental international le plus important depuis l’Accord de Paris sur le climat.

      Et dire que ceci n’est qu’un aperçu de ce que nous avons accompli ensemble cette année!

      Plus de cinquante ans de campagnes de Greenpeace nous ont appris que le changement n’est pas toujours uniforme ou linéaire. Parfois, le changement est concret et facile à voir, comme la négociation d’un traité mondial. Mais le plus souvent, le changement est un processus – une série d’évolutions subtiles qui se déroulent en plusieurs étapes et de différentes manières. 

      Pensez aux changements progressifs dans la couverture médiatique des investissements des banques dans les combustibles fossiles, ou à une série de naissances successives qui viennent bonifier la population d’un troupeau de bisons autrefois menacé. Il s’agit d’un progrès plus lent et plus profond, qui n’est pas toujours facile à définir ou à mesurer, mais dont la présence se fait sentir par le biais de brefs aperçus.

      Et c’est là où le changement des mentalités et des systèmes prend toute son importance.

      À chaque jour, le monde reconnaît que les grands défis de notre époque – des changements climatiques à la justice sociale – sont inextricablement liés, tout comme les solutions. Pour faire avancer notre cause, nous devons travailler sur de nombreux fronts et avec de nombreux outils, devant les tribunaux, dans les salles de cours et d’un océan à l’autre. 

      Alors que nous réfléchissons à l’année écoulée et prenons des résolutions pour celle que nous nous préparons à accueillir, prenons un moment pour célébrer tous les efforts que nous déployons pour protéger notre planète commune. Qu’il s’agisse d’adresser une pétition à nos responsables politiques, de peindre des murales ou de faire un don pour protéger les manchots, des gens comme vous accomplissent chaque jour des actes de courage qui représentent un pas de plus vers un avenir plus vert et pacifique!