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La Nouvelle-Zélande fait des vagues pour protéger les océans!

Pour commencer, le gouvernement a décidé d’étendre son interdiction des plastiques à usage unique! En 2021, le gouvernement a annoncé qu’il éliminerait la plupart des plastiques à usage unique d’ici 2025. Dans le cadre de ce plan, il a élargi son interdiction pour cibler davantage de plastiques, comme les bâtonnets à mélanger à usage unique et certains types d’emballages de plats à emporter.[1] D’autres articles seront progressivement éliminés en 2023, notamment les ustensiles à usage unique et les sacs de fruits et légumes. 

Et comme si cette nouvelle n’était pas assez prometteuse, le gouvernement vient aussi d’annoncer qu’il soutient un moratoire conditionnel sur l’exploitation minière en eaux profondes dans les eaux internationales![2] Avec la réunion de l’Autorité internationale des fonds marins au début novembre, l’annonce ne pouvait pas mieux tomber. La conférence comprendra probablement des discussions sur la réglementation de l’exploitation minière en eaux profondes, et la position de la Nouvelle-Zélande pourrait encourager d’autres gouvernements à soutenir un moratoire jusqu’à ce que des règles plus strictes soient établies.

L’exploitation minière et la pollution plastique représentent des menaces considérables pour la santé des océans, et nous nous réjouissons de ces avancées significatives dans la bonne direction. Il reste encore beaucoup à faire, mais comme ces victoires nous le montrent, il n’y a pas de limite à ce que nous pouvons accomplir lorsque nous travaillons ensemble! Il suffit de regarder les chiffres. Plus de 16 000 personnes ont signé des pétitions ou écrit des courriels demandant au gouvernement d’adopter un moratoire sur l’exploitation minière en eaux profondes.[3] De son côté, Greenpeace a lancé plus tôt cette année une pétition visant à interdire les bouteilles en plastique à usage unique, qui a recueilli plus de 100 000 signatures.[4] Nos messages sont clairs et créent un élan pour protéger les océans!

Greenpeace États-Unis célèbre une victoire dans sa lutte contre un projet de loi qui aurait porté atteinte aux protections environnementales. [5] 

La proposition en question aurait miné le National Environmental Policy Act, une loi qui exige des agences fédérales qu’elles procèdent à des évaluations environnementales et consultent les populations locales avant tout projet de développement. [6] En affaiblissant ces protections, la législation aurait accéléré le développement de projets pétroliers et gaziers aux États-Unis. [7] Ce faisant, elle aurait également exacerbé les injustices environnementales en étouffant la voix des populations en première ligne qui font principalement les frais de la pollution engendrée par les combustibles fossiles.

L’accord a été proposé en septembre et devait être assorti d’une mesure de financement. Pendant deux mois, Greenpeace a travaillé sans relâche aux côtés d’autres organisations environnementales et de la société civile pour empêcher son inclusion dans le projet de loi sur les dépenses. Des sympathisant·es de Greenpeace ont envoyé plus de 100000 messages au Congrès en organisant des centres de télésollicitation et en diffusant des messages sur les réseaux sociaux. Des bénévoles ont également visité les bureaux de leurs représentant·es au Congrès, tandis que le personnel de Greenpeace a pris la parole lors de la Convention nationale démocrate.

Et ces efforts ont porté fruit! La proposition a été retirée du projet de loi sur les dépenses avant la tenue du vote. 

C’est une victoire pour toutes les personnes qui se sont mobilisées pour défendre les intérêts publics contre ceux des grandes compagnies pétrolières! Selon nous, il ne s’agira probablement pas de la dernière atteinte aux mesures essentielles de protection environnementale, mais même si les décideur·ses tentent de faire passer des lois plus favorables aux entreprises fossiles, Greenpeace se tiendra prête à riposter.

Le Parlement européen a voté en faveur d’une loi qui mettrait fin à l’importation de produits liés à la déforestation et aux violations des droits humains.[8]

Fait important, le Parlement a voté plusieurs mesures visant à renforcer les protections prévues par la loi.[9] Par exemple, les législateur·rices ont proposé une définition précise de la « dégradation des forêts » afin de tenir compte des différents types de pratiques d’exploitation forestière et ont également approuvé une liste plus étendue de produits couverts par la loi afin de prendre en compte le caoutchouc et le cuir. En outre, le Parlement a voté pour que la loi s’applique aussi aux institutions financières européennes. Ainsi, les investissements des institutions seraient évalués pour s’assurer qu’ils ne soutiennent ni des projets ni des entreprises contribuant à la déforestation.

Les progrès réalisés vis-à-vis de cette législation sont un véritable témoignage du #PouvoirPopulaire. En 2020, un nombre record de 1,1 million de personnes ont soumis des propositions lors d’une consultation publique de l’Union européenne (UE) sur la déforestation.[10] Les activistes ont également utilisé d’autres moyens de communication innovants pour faire passer le message et attirer l’attention sur la nécessité d’une telle loi. En octobre 2020, par exemple, Greenpeace Autriche a projeté des images de la faune amazonienne sur des arbres devant la Karlskirche (une cathédrale de Vienne) pour sensibiliser le public aux incendies en Amazonie. Cette action a mis en évidence le rôle que joue l’UE dans ce type de déforestation par ses importations de viande et de soja.

Aujourd’hui, des négociations entre le Parlement européen, la Commission européenne et les gouvernements nationaux sont en cours pour rédiger une loi. Le mois dernier, Greenpeace et plus de 140 organisations de la société civile ont publié une lettre ouverte appelant les responsables à négocier une législation forte.[11] Nous suivrons de près les négociations pour nous assurer qu’elles se soldent par des mesures législatives qui protègent de manière concrète les écosystèmes naturels.