(Toronto) – Des militant.e.s de Greenpeace au Canada, aux États-Unis, en Suisse et dans plusieurs autres pays [1] ont livré aujourd’hui des «monstres en plastique» recouverts d’emballages en plastique aux bureaux de Nestlé et dans certains centres commerciaux, appelant la multinationale à mettre fin à sa dépendance au plastique à usage unique.

Dans le cadre d’une journée d’action mondiale dirigée par Greenpeace et ses alliés du mouvement Break Free from Plastic, des militant.e.s de Greenpeace Suisse ont placé un monstre de 20 mètres de long et 6 mètres de haut à l’entrée du siège social de Nestlé à Vevey, tandis que des militant-e-s de Greenpeace aux États-Unis ont visité le siège social de Nestlé à Arlington, en Virginie, accompagné d’un monstre de 15 pieds de haut. Au Canada, des militant.e.s de Greenpeace ont également visité une usine de Nestlé à Toronto ce matin avec un monstre de 9 pieds de haut pour attirer l’attention sur la pollution plastique de marque Nestlé que l’on a ramassé autant dans les rues, les rivières que sur les plages et pour exiger que la multinationale prenne la responsabilité des millions de tonnes de plastique à usage unique qu’elle produit chaque année.

En réaction à la journée mondiale d’action contre Nestlé, Sarah King, responsable de la campagne Océans et Plastiques de Greenpeace Canada, a affirmé:

«Il n’est pas surprenant que Nestlé était au premier rang des pollueurs de plastique au Canada en 2018 [2], sachant que le groupe alimentaire a produit 1.7 million de tonnes de plastique selon ses propres indications, soit plus de 300 camions à ordures, l’an dernier seulement. Des milliards de produits Nestlé sont utilisés pendant quelques secondes, puis jetés, contaminant nos espaces verts, nos communautés, nos écosystèmes et nos chaînes alimentaires, laissant ainsi un héritage de déchets aux futures générations. [3]

Aujourd’hui, à Toronto, à Winnipeg, à Ottawa [4] et dans le monde entier, la population demande à Nestlé de prendre des mesures concrètes pour réduire son empreinte plastique monstrueuse, de lutter contre la consommation sans fin et la culture du prêt-à-jeter et d’investir dans des systèmes de livraison fondés sur le remplissage et la réutilisation. Le leadership ne consiste pas à substituer le plastique par un autre matériel à usage unique, tel que le papier ou le bioplastique, ou à espérer que les produits en plastique seront tous miraculeusement recyclés. Le leadership est de réduire immédiatement la production d’emballages de plastique à usage unique.

De Manille à Rotterdam, en passant par le Rhin et un “monstre de plastique” au siège social de Nestlé en Suisse, Greenpeace sensibilise la population à propos de la crise de la production du plastique partout dans le monde. Greenpeace demande que les sociétés de biens de consommation rapides, telles que Nestlé, Unilever, Coca-Cola, PepsiCo, Danone, Johnson & Johnson et Mars, soient actives dans la réduction immédiate de la production d’emballages en plastique tout en investissant dans des solutions alternatives, et en misant sur la réutilisation et le remplissage. [4]  À ce jour, plus de 3 millions de personnes du monde ont signé la pétition appelant les marques à agir.

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Photos de la journée internationale d’action contre Nestlé disponibles ici

Notes:

[1] Les militant-e-s ont également organisé des manifestations dans les bureaux de Nestlé aux Philippines, en Allemagne, au Kenya, en Slovénie et en Italie, au bureau de San Pellegrino.

[2] Nestlé s’est placé au premier rang de pollueurs lors des nettoyages et des audits de marque effectués à travers le Canada en 2018. Résultats complets ici.

[3] Nestlé était aussi l’un des plus grands pollueurs de plastique, identifié lors d’un effort mondial de nettoyage et d’audit de la marque mené par le mouvement Break Free From Plastic l’année dernière. Résultats complets ici

[4] Des membres des groupes locaux de Greenpeace à Winnipeg et à Ottawa vont aussi dévoiler des monstres en plastique dans des centres achalandés aujourd’hui pour sensibiliser le public au rôle majeur joué par Nestlé dans la crise de la pollution par le plastique et pour inviter les gens à demander à Nestlé d’agir.

[5] Dans un rapport publié l’année dernière par Greenpeace International, 11 sociétés de biens de consommation rapides (FMCG) ont été identifiées comme les principales entreprises à l’origine de la pandémie de pollution par les plastiques. Résultats complets ici.

Pour plus d’informations, contactez:

Philippa Duchastel de Montrouge, conseillère aux communications, Greenpeace Canada, [email protected]; + 1 (514) 929-8227

Capucine Dayen, Greenpeace USA Global Comms Lead for Plastics: +33 647 971 819, [email protected]