MONTRÉAL – Alors qu’une vague de chaleur intense s’abat sur Montréal aujourd’hui, des activistes de Greenpeace Canada sont sur l’avenue Mont-Royal avec leur vélo « Calme ta canicule », servant gratuitement de la crème glacée végane afin d’offrir une perspective rafraîchissante sur ces températures extrêmes. Greenpeace souhaite souligner la contribution déterminante de l’industrie des combustibles fossiles à ces températures excessives et demande aux entreprises fossiles de contribuer à un fonds de réparation climatique pour compenser les désastres climatiques qu’elles ont provoqués.

« Chaque portion de crème glacée que nous servons aujourd’hui est un appel à l’action. Les décennies de tromperie des grandes pétrolières nous ont mené à cette réalité écrasante : une planète plus chaude exacerbe les chaleurs extrêmes. En tant que principal moteur des changements climatiques, l’industrie des combustibles fossiles exerce un contrôle dangereux sur le thermostat » affirme Salomé Sané, chargée de campagne Climat chez Greenpeace Canada. Pour vraiment nous rafraîchir et faire face aux impacts des vagues de chaleur et autres catastrophes climatiques, nous avons besoin d’un fonds de réparation climatique qui fournira soutien et ressources aux communautés. »

Alors que 2023 a déjà été déclarée l’année la plus chaude jamais enregistrée, l’enjeu de l’adaptation aux impacts de la crise climatique est plus que jamais d’actualité. Rien qu’au Québec, les chaleurs extrêmes provoquent près de 500 décès par an et, malheureusement, à mesure que le climat se réchauffe, les vagues de chaleur comme celle-ci deviendront de plus en plus extrêmes et fréquentes. Une analyse réalisée en 2023 prévoit également que les chaleurs extrêmes au Canada pourraient coûter entre 3 et 3,9 milliards de dollars par an d’ici 2050, et ce en raison des décès liés à la chaleur et de la réduction de la qualité de vie.

La crise climatique touche chacun·e d’entre nous, et plus particulièrement celles et ceux qui sont les moins responsables de ses causes mais les plus vulnérables à ses effets, dont les communautés autochtones, noires et racisées, les individus ayant des problèmes de santé préexistants, les personnes en situation d’itinérance et les ménages à faible revenu.

« Si nous ne tenons pas l’industrie pétrolière pour responsable, nous devrons payer la facture collectivement, déclare Sané. Ce dont nous avons besoin, c’est d’un nouveau fonds de réparation climatique financé par l’industrie des combustibles fossiles qui aidera les communautés à se préparer, à réagir et à s’adapter à ces phénomènes météorologiques extrêmes. »

L’événement d’aujourd’hui, pour lequel Greenpeace a fait appel au studio de design montréalais Martha, est plus qu’un simple moyen de lutter contre la chaleur; c’est un appel à l’action pour que l’industrie pétrolière paie pour les dommages qu’elle a causés.

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Notes aux éditeur·rices :

Des photos de l’activité sont disponibles dans la médiathèque de Greenpeace. D’autres photos seront ajoutées au courant de la journée.

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Laura Bergamo, Conseillère aux communications, Greenpeace Canada [email protected]; +1 438 928-5237