NAIROBI — Alors que la 6e session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (UNEA-6) s’achève, Greenpeace renouvelle ses appels aux États membres pour qu’ils fassent pression en faveur d’un Traité mondial sur les plastiques ambitieux et souligne l’urgence de ratifier le Traité mondial sur les océans.

Hellen Kahaso Dena, responsable du projet panafricain sur les plastiques à Greenpeace Afrique, a déclaré : « Quelques pays tentent d’édulcorer le texte déjà adopté sur l’élimination de la pollution plastique d’ici 2040, en réduisant l’ambition sur tous les fronts et en niant le lien entre les produits chimiques et la crise climatique.

Nous demandons instamment aux États membres de ne pas saper le mandat du Traité mondial sur les plastiques et de faire preuve de courage et d’ambition lors de la poursuite des négociations à Ottawa le mois prochain », a souligné Dena.

La pollution plastique contribue de manière significative à la triple crise planétaire – changements climatiques, pollution et perte de biodiversité – et exacerbe les inégalités raciales, de genre et économiques à l’échelle mondiale.

Gerance Mutwol, responsable de la campagne sur les plastiques à Greenpeace Afrique, a souligné que « l’ampleur de la crise du plastique est désastreuse et que seul un traité ambitieux peut inverser la tendance. Nous ne pouvons pas risquer d’avoir un instrument sans dents. Les gouvernements doivent exiger un traité qui maintienne le pétrole et le gaz dans le sol et qui s’attaque à la crise du plastique de manière globale, de l’extraction à l’élimination. Un traité qui ne parviendrait pas à freiner la production effrénée de plastique manquerait son objectif ».

À l’approche de la quatrième session du Comité intergouvernemental de négociation (CIN-4), qui se tiendra à Ottawa en avril, Greenpeace appelle les États membres à faire preuve d’engagement et de solidarité en s’attaquant de front à la crise du plastique. Le traité doit réduire la production de plastique d’au moins 75 % d’ici 2040, afin de s’assurer que nous restons en dessous de 1,5° C pour notre climat et de protéger notre santé, nos droits et nos communautés.  

« Dans l’ensemble, de nombreux gouvernements représentés à l’UNEA-6 ont manqué d’ambition et n’ont pas pu ou voulu répéter les engagements pris ailleurs, qu’il s’agisse de la transition vers l’abandon des combustibles fossiles, de l’action conjointe en faveur du climat et de la biodiversité ou de la célébration du traité mondial sur les océans. Nous avons parfois eu l’impression de regarder l’Assemblée des Nations unies contre, et non pour, l’environnement », a déclaré An Lambrechts, expert international de Greenpeace en matière de politique de biodiversité.

Certaines parties ont souligné l’urgence des crises du climat, de la biodiversité et de la pollution, ainsi que la nécessité de ratifier le traité mondial sur les océans. 

« Un an après l’adoption du traité, seuls deux pays l’ont ratifié et l’échéance de 2025 commence à se profiler à l’horizon. Les gouvernements doivent donc accélérer leurs efforts pour ratifier le traité », a conclu Laura Meller, responsable de la campagne mondiale de Greenpeace pour la protection des océans.

Pour plus d’informations, veuillez contacter:

Brandon Wei, Conseiller aux communications, Greenpeace Canada

[email protected]; +1 778 772-6138

Ferdinand Omondi, Chargé de la communication et du StoryTelling, Greenpeace Afrique

[email protected], +254 722 505 233

Plastique
Dites au Canada de soutenir un traité mondial ambitieux sur les plastiques

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