MONTRÉAL — Aujourd’hui, le service climatique de l’Union européenne, Copernicus Climate Change Service (C3S), a publié de nouvelles données indiquant que, pour la première fois, le réchauffement climatique a probablement dépassé une moyenne mondiale de 1,5°C au-dessus du niveau préindustriel sur une année entière, de février 2023 à janvier 2024. En réponse à ces données,Salomé Sané, chargée de campagne climat chez Greenpeace Canada, a déclaré :

« L’annonce d’une période d’un an au cours de laquelle la température moyenne mondiale a très probablement dépassé de 1,5°C la moyenne mondiale préindustrielle en 2023-2024 est un rappel effrayant que l’action gouvernementale pour réduire les émissions à zéro est plus urgente que jamais. Chaque fraction de degré de réchauffement entraîne des conditions météorologiques plus extrêmes et une élévation du niveau de la mer impactant des millions de personnes ainsi que la biodiversité.

Il est fondamentalement injuste que, tandis que Shell, Impériale et d’autres géants des énergies fossiles annoncent des profits ahurissants, le Chili brûle, des pays comme l’Espagne, le Maroc et l’Éthiopie font face à des sécheresses mortelles, l’Australie subit une vague de chaleur intense, et la République démocratique du Congo connaît ses pires inondations depuis des décennies — pour ne pas oublier les incendies et les inondations de l’année dernière au Canada. Alors que 2023 a été une année de températures records et feux de forêt sans précédents, les compagnies pétrolières et gazières continuent d’engranger des profits en contribuant à rendre la planète de plus en plus invivable.

En tant que grand pollueur historique, le Canada a la responsabilité de passer rapidement aux énergies renouvelables. Les géants des énergies fossiles ne se réformeront pas d’eux-mêmes : le gouvernement canadien doit réguler cette industrie, responsable de 75 % des émissions mondiales, en adoptant et en mettant en œuvre des politiques climatiques solides. Mettre fin à toutes les subventions à l’industrie des énergies fossiles et les mettre en première ligne pour assumer les 3,1 milliards de dollars de dommages causés par les conditions météorologiques extrêmes au Canada l’année dernière est essentiel pour freiner l’ampleur de la crise climatique. »


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Philippa Duchastel de Montrouge, conseillère aux communications, Greenpeace Canada, [email protected]; +1 514 929-8227