Des photos de l’événement à Montréal sont disponibles dans la médiathèque de Greenpeace.

MONTRÉAL – Quelques heures avant le début de la 28e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), Greenpeace a projeté des images de feux de forêt sur le bureau du ministre Guilbeault à Montréal. Les activistes exigent que le Canada fasse payer l’industrie pétrolière et gazière pour la destruction et les dommages dont ils sont responsables et qui sont à l’origine de la crise climatique. La projection d’images en arrière-plan d’un camion d’incendie était un sombre rappel de la saison des feux de forêt dévastatrice de cet été, alimentée par les changements climatiques. 

Greenpeace demande qu’à la COP28, le gouvernement canadien s’engage à éliminer progressivement, rapidement et équitablement les combustibles fossiles. Le gouvernement fédéral devra aussi introduire une taxe à l’industrie canadienne des combustibles fossiles pour les dommages climatiques afin de financer le fonds des Nations Unies pour les pertes et dommages, et  veiller à ce que les communautés les plus durement touchées par la crise climatique reçoivent l’aide nécessaire.

« La saison des feux de forêt record que le Canada a connue l’été dernier est un portrait sinistre de la dévastation à laquelle tant d’autres personnes dans le monde sont déjà confrontées. Et pendant ce temps, l’industrie des combustibles fossiles engrange des profits record. Il est temps que le gouvernement canadien cesse de permettre aux entreprises de se remplir les poches et qu’il les oblige à payer les pertes et dommages causés par leurs produits », a déclaré Salomé Sané, chargée de campagne Climat chez Greenpeace Canada. 

Lors de la COP27, les gouvernements ont pris l’engagement historique de créer un nouveau fonds pour les pertes et dommages. Cette année, ils doivent allouer les fonds nécessaires et convenir de la manière dont le fonds sera géré. 

« Pour parvenir à la justice climatique, les principaux responsables de la crise climatique – les entreprises et les pays les plus polluants – doivent financer le fonds des Nations unies pour les pertes et dommages. C’est un juste revers de médaille que les premiers responsables de la crise climatique soient les premiers à payer la note », a affirmé Sané.

Ce que nous attendons de la COP28 :

  • Pour que la limite de réchauffement prévue par l’Accord de Paris reste à portée de main, les décisions prises lors de la COP28 doivent inclure un engagement sans équivoque en faveur d’une élimination juste et rapide de tous les combustibles fossiles, avec un arrêt immédiat de la production de nouveaux combustibles (charbon, pétrole et gaz);
  • Le bilan mondial (Global Stocktake) doit se solder par des résultats qui permettront d’entreprendre des actions transformatrices dans tous les domaines afin de limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C et de répondre aux impacts climatiques croissants de manière équitable;
  • Il est essentiel de mettre en place un programme de financement crédible et capable de répondre aux besoins croissants. Cela implique la création d’un nouveau fonds pour les pertes et dommages afin de faire payer les pollueurs pour la destruction et les dommages qu’ils ont causés.

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Notes aux éditeur·rices :

Des photos de l’événement à Montréal sont disponibles dans la médiathèque de Greenpeace.

Note d’information de Greenpeace Canada concernant la COP28

Exposé de politique intégral de Greenpeace (en anglais)

La délégation de Greenpeace sera aux Émirats arabes unis à compter du 30 novembre et ses représentant·es seront disponibles pour toute demande média. 

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Philippa Duchastel de Montrouge, conseillère aux communications, Greenpeace Canada

[email protected]; +1 514 929-8227