TORONTO – Avec le soutien de Greenpeace Canada, Ecojustice et West Coast Environmental Law, le député Richard Cannings a parrainé la pétition e-4673 à la Chambre des communes. Cette pétition exhorte le premier ministre Justin Trudeau à respecter les engagements qu’il a pris dans le cadre de l’accord de Kunming-Montréal, signé en décembre 2022, en les enchâssant dans une loi. 

Bien que le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault ait exprimé son soutien en faveur d’une telle législation, le gouvernement ne s’est pas encore engagé à respecter un calendrier précis et a déjà manqué à ses engagements en matière de protection de la nature par le passé. Cette pétition souligne la nécessité d’adopter la loi dans les premiers mois de l’année 2024. La nouvelle loi sur la protection de la nature doit garantir que le Canada est en voie d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés dans le cadre de l’accord Kunming-Montréal, que les droits des peuples autochtones sont respectés et que de solides mesures de responsabilisation envers le public ont été mises en place.

Shane Moffatt, responsable de la campagne Nature et Alimentation chez Greenpeace Canada, a déclaré :

« Sous la gouverne de Justin Trudeau, la faune et la flore qui nous entourent continuent de décliner à un rythme alarmant. La signature de l’accord de Kunming-Montréal l’année dernière a donné au premier ministre l’occasion de repartir à zéro. Mais il n’y a pas de baguette magique – nous avons besoin d’une loi pour faire de cet accord une réalité. L’adoption de cette nouvelle législation constitue une chance pour le premier ministre de faire poser un geste durable. »

Josh Ginsberg, avocat d’Ecojustice, a déclaré : 

« La biodiversité est en crise au Canada et dans le monde, mais malgré tout ce que nous avons déjà perdu, nous avons encore beaucoup à gagner. Le Canada possède la deuxième plus vaste étendue de nature intacte au monde et, par conséquent, la possibilité d’être un chef de file mondial dans la lutte pour stopper et inverser la perte de biodiversité.

Nous avons besoin d’une action immédiate et résolue pour renforcer les mesures de protection de la nature et tenir les gouvernements responsables de leurs engagements. Cela commence par l’inscription des objectifs de protection de la nature dans la loi et par l’élaboration de ce cadre juridique en partenariat avec les nations autochtones. »

Pour plus dinformations, veuillez contacter :

Dina Ni (elle), conseillère aux communications, Greenpeace Canada

[email protected]; +1 416 820-2148

Zoryana Cherwick (elle), spécialiste en communications, Ecojustice 

[email protected], +1 800 926-7744, poste 277