MONTRÉAL – En réponse à l’examen indépendant commandé par la Régie de l’énergie de l’Alberta (AER) concernant ses processus internes et sa réponse aux fuites et déversement d’un bassin de résidus toxiques de la mine Kearl de l’Impériale, Salomé Sané, chargée de campagne climat chez Greenpeace Canada, a déclaré :

« Que tout puisse aller si mal alors que la Régie prétend avoir fait toutes les démarches nécessaires, cela signifie simplement que le système est profondément gangrené. Les excuses ne valent rien si elles ne s’accompagnent pas d’actions significatives pour remédier à ces défaillances systémiques. L’AER doit prendre au sérieux les préoccupations des Premières Nations et des communautés Métis impactées par cette catastrophe, car c’est la santé et le mode de vie traditionnel de ces communautés qui sont en jeu. La justice n’a pas été rendue aujourd’hui. En solidarité avec les communautés autochtones, nous exigeons que l’AER et l’Impériale soient tenues responsables de leur négligence. »

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Notes aux éditeur·rices:

Début mars 2023, la Première nation Chipewyan d’Athabasca a révélé qu’un déversement majeur de 5,3 millions de litres de «résidus» toxiques s’était produit à la mine Kearl de l’Impériale dans le bassin versant de l’Athabasca, dans le nord de l’Alberta. L’Impériale était au courant de quatre autres fuites depuis au moins mai 2022 mais ne les a pas signalées. Greenpeace Canada a demandé que l’Impériale soit inculpée pour le déversement du site de Kearl.

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Adeoluwa Atayero, conseiller en communications, Greenpeace Canada

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