New York – Six mois après son adoption, 68 gouvernements ont déjà signé le traité des Nations Unies sur les océans à New York pendant la semaine de haut niveau de l’Assemblée générale. Le Canada n’en faisait pas partie. Greenpeace exhorte les gouvernements à ratifier le traité à temps pour qu’il entre en vigueur d’ici la Conférence des Nations Unies sur les océans qui se tiendra à Nice en 2025. 

Le traité doit être ratifié par 60 pays pour entrer en vigueur, et 66 se sont déjà engagés publiquement à le signer. Le Canada n’a pas encore pris de mesures en ce sens.

Sarah King, responsable de la campagne Océans et Plastiques chez Greenpeace Canada, a déclaré : 

« On ne peut qu’espérer que si le Canada n’a pas signé le Traité mondial sur les océans comme l’ont fait 68 autres pays, c’est parce qu’il a oublié sa plume et non pas ses engagements en matière de protection de la biodiversité. Quel performance navrantepour un pays censé faire preuve de leadership et de mise en œuvre du Traité, compte tenu deses trois côtes, de ses innombrables communautés qui dépendent de la santé des océans et de son soutien vocal à l’initiative 30×30. »

Les scientifiques affirment que nous devons protéger au moins 30 % des océans d’ici 2030 pour enrayer leur déclin. Actuellement, moins de 1 % de la haute mer bénéficie d’une protection adéquate. Le Traité vise à combler les lacunes en matière de gouvernance et à fournir un mécanisme permettant de créer un réseau de sanctuaires océaniques en haute mer, c’est-à-dire dans les zones situées au-delà de la juridiction nationale. 

Mads Christensen, directeur général intérimaire de Greenpeace International, a déclaré :

« Nous nous réjouissons que tant de gouvernements aient signé le traité des Nations Unies sur les océans. C’est un message clair pour le monde entier, qui montre que les gouvernements continueront de progresser vers une protection de 30 % des océans d’ici 2030 après l’accord historique sur le traité conclu en mars dernier. Mais cette signature n’est qu’un moment purement symbolique. Les responsables politiques doivent maintenant veiller à ce que le Traité soit ratifié en un temps record. »

« Il nous reste moins de sept ans pour protéger 30 % des océans, il n’y a pas de temps à perdre. La course à la ratification a commencé et nous exhortons les pays à être ambitieux, à ratifier le traité et à s’assurer qu’il entrera en vigueur en 2025. »

La semaine dernière, Greenpeace a publié un rapport décrivant le processus politique nécessaire pour assurer la protection des océans. Le rapport explore la façon dont les pressions cumulatives sur la haute mer sont de plus en plus fortes et quantifie pour la première fois l’activité de pêche croissante dans les zones à protéger en utilisant les données de Global Fishing Watch.

Parallèlement au rapport, Greenpeace s’est associée à Jane Fonda, Camila Cabello et Simon Pegg pour produire un court-métrage d’animation qui suit le périple de trois créatures marines qui échappent aux menaces décrites dans le rapport pour trouver un sanctuaire océanique.

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Les photos et les vidéos, y compris le court-métrage d’animation mentionné ci-dessus, sont disponibles ici.

Des photos des précédentes mobilisations en faveur du Traité mondial sur les océans sont disponibles ici.

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Brandon Wei, conseiller aux communications, Greenpeace Canada

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Magali Rubino, responsable mondiale des médias pour la campagne Océans de Greenpeace :

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