VANCOUVER – Le traité historique des Nations Unies sur les océans a été formellement adopté par consensus à New York. Depuis son approbation en mars 2023, le texte du traité a fait l’objet de plusieurs vérifications juridiques et a été traduit dans toutes les langues officielles des Nations Unies. Les gouvernements peuvent désormais signer et ratifier le traité pour permettre son entrée en vigueur et son déploiement.

Le traité est un outil juridique puissant qui ouvre une voie vers l’atteinte de l’objectif 30×30, une cible adoptée par tous les gouvernements dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique à la fin 2022. Il permettra la création de vastes sanctuaires océaniques exempts d’activités humaines destructrices en haute mer. Toutefois, il doit d’abord être ratifié par au moins 60 gouvernements pour pouvoir entrer en vigueur et devenir un instrument juridiquement contraignant.

Sarah King, responsable de la campagne Océans et Plastiques chez Greenpeace Canada, a déclaré :

« L’adoption du traité mondial des Nations Unies sur les océans est un pas de plus vers   la protection cruciale des océans. La vie marine a besoin de toute urgence que les gouvernements du monde entier encouragent la restauration de la biodiversité, et non son exploitation, alors que la pression sur les écosystèmes marins augmente et que de nouvelles menaces, telles que l’exploitation minière en eaux profondes, se profilent à l’horizon. Nous avons besoin du leadership du Canada pour assurer le succès du processus de ratification en 2025, pour maintenir l’élan vers une protection de 30 % d’ici 2030, pour mettre hors d’atteinte certains des derniers écosystèmes intacts de la planète, et pour arrêter l’exploitation minière en eaux profondes avant qu’elle ne commence. »

Chris Thorne, chargé de campagne « Project the Oceans » chez Greenpeace Royaume-Uni, a déclaré :

« Ce traité est une victoire pour toutes les formes de vie sur cette planète. Les gouvernements qui l’ont adopté doivent maintenant le ratifier de toute urgence et commencer à créer de vastes sanctuaires océaniques en haute mer. Les données scientifiques sont claires : nous devons protéger au moins 30 % des océans d’ici 2030 pour leur donner une chance de se rétablir et de prospérer.

L’année 2030 se profile à l’horizon et l’ampleur de notre tâche est considérable. Moins de 1 % de la haute mer est protégée. Des millions de personnes du monde entier ont réclamé des changements et nos efforts conjoints se sont soldés par cet accord historique, mais il nous reste encore beaucoup à faire.

Nous nous engageons à atteindre l’objectif 30×30. Nous travaillerons sans relâche pour que ce traité soit ratifié en 2025 et que les sanctuaires océaniques exempts de toute activité humaine destructrice couvrant 30 % des océans deviennent une réalité d’ici la fin de la décennie. »

Un total de 5,5 millions de personnes de tous les continents ont rejoint Greenpeace pour appeler les gouvernements à finaliser un traité mondial sur les océans. Pour que l’objectif 30×30 se concrétise, les gouvernements doivent veiller à ce que le traité soit ratifié lors de la conférence des Nations Unies sur les océans en 2025.

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