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La tentative de RBC de diviser et de menacer d’arrestation et de violence physique la délégation autochtone – qui a pourtant reçu les procurations nécessaires – et d’exclure les chefs héréditaires Wet’suwet’en confirme l’engagement de la banque en faveur du colonialisme corporatif. RBC est le principal bailleur de fonds du pipeline Coastal GasLink, qui n’a pas reçu le consentement des chefs héréditaires, soit les propriétaires légitime des terres.

RBC a choisi d’appliquer un système de réserve à son assemblée générale annuelle, obligeant les délégué·es autochtones à se rendre dans une salle secondaire et à utiliser un laissez-passer distinctif.

Les tentatives des actionnaires de demander des comptes à RBC et d’appeler au changement ont conduit la banque à recommander le rejet des propositions des actionnaires concernant les objectifs climatiques et la souveraineté autochtone, comme indiqué ci-dessous :

La Union of British Columbia Indian Chiefs et la B.C. General Employees’ Union (BCGEU) ont présenté une résolution d’actionnaire demandant à RBC d’intégrer le consentement libre, préalable et éclairé dans ses politiques et ses pratiques. Alors que BMO et TD ont exprimé leur volonté d’améliorer leurs politiques, RBC a carrément choisi de recommander le rejet de la proposition.

Stand.earth a déposé une résolution pour que RBC cesse de financer les projets d’expansion de combustibles fossiles.

Le contrôleur de la ville de New York, Brad Lander, et trois des caisses de retraite de la ville de New York (soit le New York City Employees’ Retirement System, le Teachers’ Retirement System et le Board of Education Retirement System) ont présenté une résolution d’actionnaire demandant à RBC de fixer des objectifs absolus de réduction des émissions de gaz à effet de serre. À ce jour, la banque n’a fixé que des objectifs de réduction de la quantité de gaz à effet de serre par dollar investi, ce qui permet la croissance des émissions financées.

Cette décision irresponsable et irrespectueuse de RBC intervient quelques jours après que le dépôt d’une plainte pour atteinte aux droits de la personne par les gardiennes et les gardiens traditionnels des îles Tiwi, en Australie, contre 12 banques, dont la RBC, pour leur participation à un projet gazier d’une valeur de 4,7 milliards de dollars. La semaine dernière, le Groupe d’intervention pour la sécurité de la collectivité et l’industrie (GISCI) de la GRC a fait une descente au poste de contrôle Gidimt’en et a arrêté cinq défenseur·ses de l’eau et des terres, pour la plupart des femmes autochtones, au nom pipeline Coastal GasLink financé par RBC.

Ces événement démontrent que RBC ne se soucie guère de la réconciliation ou des droits des peuples autochtones. Elle se concentre davantage sur ses résultats financiers, et ce au détriment des droits de la personne.

RBC fait actuellement l’objet d’une enquête du Bureau de la concurrence du Canada pour avoir prétendument trompé le public avec des publicités vantant ses engagements climatiques tout en continuant à augmenter son financement des projets de charbon, de pétrole et de gaz. 

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LES DÉLÉGUÉ·ES AUTOCHTONES SUR PLACE SONT DISPONIBLES POUR DES ENTREVUES

Pour plus d’informations, veuillez contacter:

Kari Vierimaa, KPW Communications,

[email protected]; 416-578-0488

Laura Bergamo, Conseillère en communications, Greenpeace Canada

[email protected]; 438-928-5237