En réaction aux conclusions d’une enquête de la Radio-Canada sur le système de propriété de la plus grande société d’exploitation forestière du Canada, Priyanka Vittal, conseillère juridique de Greenpeace Canada, a déclaré :

« Le public mérite beaucoup plus de transparence de la part de Paper Excellence, qui est sur le point de devenir la plus grande entreprise d’exploitation forestière au Canada. Nous parlons ici d’une multinationale dont les activités dans cinq provinces auront un impact sur les forêts pour les générations à venir. La structure de propriété compliquée de Paper Excellence empêche les communautés locales et les peuples autochtones de lui demander des comptes. Les gens ont le droit de savoir qui profite de toute cette exploitation forestière, quel est l’impact sur les espèces menacées et quels sont leurs plans pour l’avenir. 

La prise de contrôle sans précédent de l’industrie forestière par l’entreprise intervient à un moment critique pour les forêts du Canada. La perte de biodiversité, la montée en flèche des émissions engendrées par l’exploitation forestière non durable et l’incapacité à protéger les forêts anciennes ont suscité certaines des plus grandes manifestations de la société civile dans l’histoire du Canada. Il est donc d’autant plus important que Paper Excellence s’engage à redresser les activités de Produits forestiers Résolu et des autres entreprises forestières qu’elle a achetées, et à faire preuve d’une transparence totale quant à ses véritables propriétaires et bénéficiaires.

À la lumière du bilan mondial de Paper Excellence et du conglomérat Sinar Mas en matière de déforestation et de perte de biodiversité, la mise en place d’un mécanisme pour mieux protéger les forêts et les espèces en péril est essentielle. Il est donc urgent que le ministre de l’Environnement Steven Guilbeault agisse pour faire adopter une nouvelle loi plus contraignante afin de protéger la biodiversité au Canada. »

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Remarque aux éditeur·rices :

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