MONTRÉAL – Alors que s’ouvre une COP sur la biodiversité qui s’avérera décisive, les activistes de Greenpeace Canada ont installé une énorme bannière sur l’Anneau, au centre-ville de Montréal, un symbole qui représente la forte union entre la ville de Montréal et les visiteur·ses du monde entier.

La bannière dépeint deux potentiels futurs pour les gens et la planète. Une moitié de la bannière dépeint un monde vibrant, lumineux et sain où les humains et la faune sauvage s’épanouissent; l’autre moitié, caractérisée par la destruction et la dégradation de l’environnement, ne représente que les squelettes de ces mêmes espèces. 

Les activistes ont souligné que le choix de notre avenir dépend des leaders prenant part à la conférence.

« Nous sommes ici pour envoyer un message clair : les leaders de ce monde doivent nous faire quitter cette autoroute de l’extinction, a déclaré Marie-Josée Béliveau, chargée de campagne Nature et Alimentation chez Greenpeace Canada, sur place devant l’Anneau. Cette conférence est l’une des dernières sorties qui s’offrent à nous. » 

Plus d’un million d’espèces sont actuellement en danger d’extinction dans le monde. Les systèmes dont elles – et nous – dépendons pour vivre et assurer notre subsistance sont surchargés et poussés au bord du gouffre, certaines régions atteignant ce que les scientifiques appellent un point de rupture : le moment où l’écosystème ne peut plus gérer ces pressions et s’effondre.

« Cette COP peut transformer ce point de rupture en un tournant pour le monde naturel, a affirmé An Lambrechts, experte en politiques de biodiversité chez Greenpeace International et présente à Montréal pour la convention. Cela signifie qu’il faut conclure un accord mondial ambitieux pour placer les peuples autochtones et les communautés locales au centre des efforts de conservation, avec au moins 30 % des terres et des eaux de la planète  protégées d’ici 2030. »

Les engagements qui seront pris au cours de la COP15 détermineront les protections accordées à la biodiversité mondiale jusqu’en 2030. Les derniers objectifs en matière de biodiversité ont été fixés à Aichi, en 2010. Le Canada n’a pas réussi à en atteindre un seul. 

« En tant que pays hôte, le Canada doit montrer l’exemple en adoptant une loi fédérale sur la nature et la biodiversité qui donnera réellement une chance à la nature et à la vie sauvage, a poursuivi Mme Béliveau. Les dix dernières années ont été dévastatrices pour le monde naturel. Nous ne pouvons nous permettre de perdre une autre décennie. »

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Remarques à l’intention des éditeur·rices

[1] Des images de l’action devant l’Anneau peuvent être visionnées en consultant la médiathèque de Greenpeace.

[2] Un rapport de Greenpeace Canada publié plus tôt cette année a révélé que les populations de mammifères au Canada ont diminué de 43 %, les populations d’amphibiens et de reptiles ont diminué de 34 % et les populations de poissons ont diminué de 20 % entre 1970 et 2014.

[3] Pour plus d’informations sur les positions de Greenpeace concernant la COP15, consultez notre document d’information sur la COP15. Pour plus de détails sur les positions mondiales de Greenpeace, veuillez consulter notre briefing public et notre briefing concernant l’objectif 30×30 (en anglais). 

Pour plus de renseignements, veuillez contacter :

Sur place

Dina Ni, conseillère aux communications, Greenpeace Canada

[email protected], +1 416 820-2148

Pour rejoindre le bureau 

Brandon Wei, conseiller aux communications, Greenpeace Canada

[email protected], +1 778 772-6138

August Rick, responsable des communications internationales, Greenpeace Asie de l’Est

[email protected], +1 514 433-0550