New York — Les négociations finales pour un traité mondial sur les océans commencent aujourd’hui et se termineront le 26 août aux Nations Unies. L’issue de cette réunion déterminera le sort des océans pour les générations à venir. Le Canada, de concert avec 48 pays, s’est engagé à présenter un traité ambitieux en 2022. Ces engagements doivent maintenant devenir réalité.

Sarah King, responsable de la campagne Océans et Plastiques de Greenpeace Canada, a déclaré :

« Les gouvernements discutent d’un traité depuis deux décennies, alors que la vie dans les océans a porté le poids de la crise climatique et subi des pertes catastrophiques autant au niveau des chaînes alimentaires que des écosystèmes. Le Canada s’est engagé à contribuer à l’obtention d’un traité ambitieux pour protéger les océans ; les deux prochaines semaines montreront si notre délégation tiendra cette promesse. »

Laura Meller, de la campagne “Protect the Oceans” de Greenpeace, a déclaré depuis New York : 

« Ces négociations sont une occasion unique de protéger la partie bleue de notre planète bleue. Les océans soutiennent toute la vie sur Terre, mais nous les avons négligés pendant trop longtemps. Les délégué·es doivent finaliser un traité solide en août prochain. Un traité faible, ou tout autre retard, maintiendra le statu quo qui a plongé les océans dans la crise. »

Si un traité mondial fort sur les océans n’est pas finalisé à New York, il sera pratiquement impossible d’atteindre l’objectif de 30×30, c’est-à-dire de protéger au moins 30 % des océans d’ici à 2030. Les scientifiques affirment qu’il s’agit du minimum absolu pour donner aux océans l’espace nécessaire à leur régénération.

Pour que la réunion soit considérée comme un succès, elle doit déboucher sur un traité qui:

  • Fixe comme objectif principal l’établissement d’un réseau mondial d’aires marines protégées.
  • Permet aux États, par l’intermédiaire d’une conférence des parties (COP), de créer des sanctuaires océaniques, exempts d’activités destructrices telles que la pêche et l’exploitation minière en eaux profondes.
  • Permet à la COP de prendre des décisions par vote lorsqu’un consensus n’est pas possible.
  • Définit les zones marines protégées (ZMP) pour permettre la création de zones entièrement et hautement protégées, qui sont les plus efficaces.
  • Permet à la COP de décider si des activités telles que la pêche sont autorisées ou interdites dans les ZMP, sans s’en remettre aux organismes existants.
  • Permet à la Conférence des Parties d’adopter des mesures provisoires ou d’urgence pour protéger une zone en attendant la création d’une ZMP.

Au cours des deux décennies qui ont suivi les premières discussions sur un potentiel traité, plus d’une centaine d’espèces marines sont devenues gravement menacées. Par ailleurs, la pression que la pêche industrielle induit couvre désormais au moins 55 % des océans de la planète et la crise climatique continue de porter atteinte à la capacité des océans à réguler le climat et la température de notre planète.

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