Nairobi, Kenya – Les négociations sur la biodiversité ont énormément traîné cette semaine à Nairobi, laissant une lourde charge de travail pour les pourparlers finaux à Montréal, où les hôtes canadien·nes et la présidence chinoise devront diriger le processus et aborder pratiquement tous les enjeux principaux, y compris les droits des peuples autochtones et les objectifs clés de protection et de restauration des écosystèmes.  

An Lambrechts, stratège principale de la campagne sur la biodiversité de Greenpeace International, a déclaré :

« Il n’y a pas moyen d’embellir la situation. Les négociations de Nairobi semblent indiquer que l’on se dirige vers une COP15 incertaine. Le manque de leadership des parties est stupéfiant. Cela contraste fortement avec leur rhétorique sur le besoin urgent de protéger la biodiversité. Les parties prenantes ont passé la session de Genève de mars à créer beaucoup de confusion. Nous espérions que Nairobi clarifierait les choses, mais malheureusement, elles ne sont pas encore sorties des sentiers battus. Les déclarations et les promesses ne suffiront pas pour que la COP15 s’avère fructueuse; il faudra un leadership politique, une réelle ambition, un calendrier de mise en œuvre et un engagement en matière de ressources et de financement. »

Li Shuo, conseiller politique principal de Greenpeace Asie de l’Est, a affirmé :

« La COP15 est la conférence environnementale majeure la moins bien préparée de l’histoire récente. Les cinq prochains mois seront déterminants si nous voulons éviter que les choses ne dérapent à Montréal. Notre planète peut difficilement se permettre un échec, mais il y a eu si peu d’attention politique pour sauver ce processus. Les ministres du monde entier doivent arriver à Montréal avec des engagements et des compromis.  La Chine et le Canada doivent commencer à faire preuve de leadership dès maintenant et dialoguer ensemble activement. Le besoin fondamental de protéger l’environnement pourrait et devrait transcender la géopolitique – et Montréal est notre chance de le démontrer. »

Les enjeux politiques non résolus comprennent la reconnaissance des droits et des rôles des peuples autochtones et des communautés locales dans le Cadre mondial pour la biodiversité, les objectifs clés visant à accroître la protection et la restauration des écosystèmes tels que 30×30 (« trente par trente ») et les questions fondamentales de mise en œuvre, telle la manière dont des ressources suffisantes seront mobilisées pour atteindre les objectifs du nouveau Cadre mondial pour la biodiversité.

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Remarque :

La note d’information sur une cible de protection est disponible ici

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