TORONTO – Le rapport rendu public aujourd’hui par le gouvernement de l’Alberta à la suite de son enquête sur les « campagnes anti-énergie albertaine » a révélé qu’aucun des groupes ciblés par la commission d’enquête – incluant Greenpeace Canada – n’avait fait quoi que ce soit d’« illégal », de « malhonnête » ou qui « devrait être contesté de quelque façon que ce soit » (paragraphe 1229 du rapport final). Cela contredit l’affirmation faite aujourd’hui pas le gouvernement de l’Alberta selon laquelle il y aurait eu une campagne de désinformation.

En juillet 2019, le premier ministre de l’Alberta a nommé Steve Allan pour diriger une soi-disant enquête publique sur les campagnes anti-énergie albertaine. Depuis, la date limite pour la remise du rapport de la Commission a été repoussée par quatre fois et le budget est passé de 2,5 millions à 3,5 millions de dollars. Enfin, en juin, plusieurs organisations environnementales ont eu moins d’un mois pour répondre à plusieurs sections du rapport. La réponse de Greenpeace n’a pas manqué de souligner comment la Commission a déformé la signification des données scientifiques à notre disposition, minimisé la gravité de la crise climatique, inclut des allégations non étayées et incendiaires, et manqué d’équité procédurale. Allan n’a ensuite eu que deux semaines pour lire et intégrer les commentaires des organisations avant la date limite de soumission du rapport, le 31 juillet. 

Keith Stewart, Stratège senior sur la campagne Énergie chez Greenpeace Canada, a dit:

« À Greenpeace Canada, nous sommes fier·es de notre travail de lutte contre les crises du climat et de la biodiversité qui détruisent nos communautés et notre planète. Même si notre travail met plusieurs grands groupes d’intérêt mal à l’aise, nous poursuivrons notre action aux côtés des dirigeant·es autochtones et des communautés de première ligne, et avec le soutien de nos partisan·es – quelles que soient les tactiques d’intimidation auxquelles nous ferons face. »

Ali Naraghi, avocat chez Greenpeace Canada, a conclu:

« Le droit à la liberté d’expression est une pierre angulaire du système constitutionnel canadien. Les conclusions de l’enquête selon lesquelles Greenpeace Canada s’est livrée à des activités « anti-albertaines » ne respectent pas les exigences légales, ignorent les preuves scientifiques et pourraient avoir un effet paralysant sur la liberté d’expression et sur l’important processus de débat dans une société dite démocratique et libre. »  

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Brandon Wei, Conseiller aux communications, Greenpeace Canada

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