Montréal, 9 décembre 2020 –  En réaction à la publication du Plan climat 2020-2030 de la ville de Montréal, Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie à Greenpeace Canada a déclaré:

« Avec son plan climat, Montréal se positionne dans le peloton de tête des villes en Amérique du Nord. Nous saluons l’identification d’objectifs et de mesures visant une réduction rapide de l’utilisation du pétrole et du gaz, mais force est de constater que le plan manque encore de moyens pour garantir le respect de la cible de la ville pour 2030. Montréal devra redoubler d’ardeur et les gouvernements provincial et fédéral devront l’appuyer davantage pour permettre à la ville d’atteindre et de dépasser sa cible de réduction des GES pour 2030 ; cible qui reste en deçà de ce qu’exige la science ».

Greenpeace rappelle que pour espérer limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C qui est l’objectif fixé par l’Accord de Paris – alors que le monde s’est déjà réchauffé d’environ 1,2 °C – il faut réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 7,6% par an entre 2020 et 2030. Cela correspond à un total de 55% de baisse entre 2018 et 2030. Pour sa part, la ville de Montréal vise une réduction de ses émissions de GES de 55% d’ici 2030, par rapport à l’année de référence 1990. Dans son Plan climat, la ville estime qu’elle émettra en 2020 ((p.11), 11 000 kilotonnes équivalent CO2 (éq. CO2), ce qui correspond déjà à une réduction des émissions de 30% par rapport à 1990.

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