Montréal – 8 décembre 2020 – En réaction à la mise à jour financière et économique du Bureau du directeur parlementaire du budget (BDPB) sur Trans Mountain, Patrick Bonin, Responsable de la campagne Cimat-Énergie chez Greenpeace Canada, a déclaré :
« Cela montre à quel point le soutien à Trans Mountain est en contradiction totale avec les engagements du gouvernement Trudeau en matière de climat. Ce pipeline n’est rentable que dans le pire des scénarios climatiques, où le monde ne prend aucune nouvelles mesures contre les changements climatiques. Ce n’est pas un avenir sur lequel nous devrions parier plus de 12 milliards de dollars de fonds publics. »
Rappelons que les rapports du BDPB et de la Régie de l’énergie du Canada ainsi que l’exigence d’évaluation des risques climatiques prévue dans la législation du «net-zero» offrent à Trudeau une sortie gracieuse pour abandonner Trans Mountain. Ceci est d’autant plus vrai que le soutien de l’Alberta au plan d’action national sur le climat s’est évaporé depuis longtemps. En 2017, lorsque Greenpeace Canada a contesté l’introduction en bourse de Kinder Morgan pour cause de divulgation inadéquate des risques climatiques, la société a réécrit le prospectus pour reconnaître que des progrès significatifs vers les objectifs de décarbonisation de l’Accord de Paris sur le climat ou des progrès dans le domaine des technologies énergétiques alternatives «pourraient avoir un impact négatif sur les perspectives de nouveaux contrats de transport ou de terminal, sur le renouvellement des contrats existants ou sur la capacité des clients et des expéditeurs de l’entreprise à honorer leurs engagements contractuels«.
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