22 août, Montréal – Suite à la nouvelle que Monsieur Francis Forcier, directeur stratégique au Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec (MFFP) ne croit pas qu’il soit nécessaire d’émettre un moratoire d’exploitation sur l’une des dernières grandes forêts anciennes au sud du Québec, Olivier Kolmel, chargé de la campagne forêt à Greenpeace Canada, a déclaré:

« ll est épouvantable que nous ne pouvons même pas nous fier au Ministère des forêts pour protéger notre environnement. À l’aube de la campagne électorale, le ministère des forêts flatte l’oreille de l’industrie forestière en ouvrant la porte tout grand à l’exploitation de l’une des dernières forêts anciennes au sud du Québec. Malgré l’appel de la Première Nation locale à vouloir protéger cette forêt et ses valeurs culturelles exceptionnelles, le ministère nie l’importance écologique, historique et culturelle de cette forêt à caractère unique de la Capitale-Nationale. »

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Notes aux éditeurs: Préserver cette forêt ancienne permettrait non seulement de soutenir les demandes de la Nation Huronne-Wendat qui souhaite protéger ses terres ancestrales, mais serait de plus en cohérence avec la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des Peuples Autochtones, dont le gouvernement est signataire. À ceci, préserver des massifs forestiers matures se veut une stratégie importante dans la lutte aux changements climatiques, ainsi que pour l’atteinte de notre objectif de conservation de 17% de territoire d’ici 2020. Si cela continue ainsi, il n’y aura bientôt plus de forêts anciennes et à haute valeur de conservation dans le sud du Québec.

Pour plus d’informations:

Marie Moucarry, conseillère en communications, 438-993-6127, [email protected]