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18 février 2020

Les photos seront disponibles sur ce lien en direct.

Burning call to Reject Teck in Ottawa, Canada. © Greenpeace
Ashley Torres, étudiante et militante en environnement. Greenpeace Canada (c) © Greenpeace

Ottawa — Au lever du jour, Greenpeace Canada a réservé un accueil «chaleureux» au cabinet fédéral pour son retour à la Chambre des Communes en lui demandant de rejeter le projet de  mine Teck Frontier: un projet controversé qui a pour but d’accroître l’extraction des sables bitumineux en Alberta.

Tout près de la Colline parlementaire, les activistes ont installé une structure aux allures de la planète Terre en feu afin de symboliser l’urgence climatique actuelle. Alors que les flammes brûlaient, Ashley Torres, étudiante et militante en environnement, tenait une bannière avec un message s’adressant au Cabinet: «Reject Teck – Rejetez Teck». Le design de la bannière a été créé par l’artiste Ojibway Isaac Murdoch.

«Je tiens à vous rappeler M. le Premier ministre que lorsque vous avez marché avec nous en  septembre dernier lors de la grève pour le climat, vous teniez une pancarte sur laquelle on pouvait lire ‘une planète, une chance’. Si vous approuvez la mine Teck Frontier, vous compromettez consciemment la capacité de ma génération à vivre sur cette planète», a souligné Ashley Torres, qui est aussi porte-parole de la CEVES.

Plus tard aujourd’hui, Greenpeace remettra sa part des plus de 100 000 signatures recueillies par différents groupes environnementaux canadiens dans le cadre de pétitions lancées depuis les dernières semaines. Greenpeace invite également les gens à exprimer leur opposition au projet en participant à la tempête de tweets en après-midi.

« La décision entourant le projet Teck constitue le test décisif pour le gouvernement Trudeau quant à ses engagements climatiques. Promettre de devenir carboneutre en 2050 et donner le feu vert à une gigantesque mine de sables bitumineux opérationnelle jusqu’en 2067, c’est incompatible, explique le stratège senior en énergie chez Greenpeace Canada, Keith Stewart. Nous devons créer un nouveau type d’unité nationale, unir nos efforts pour résoudre la crise crise climatique, pas l’accentuer.»

Le Cabinet doit rendre sa décision d’ici le 28 février. Le projet de la mine Teck Frontier proposé par la compagnie Teck Resources génèrerait six million de tonnes de GES supplémentaires par an jusqu’en 2067 et serait une menace importante aux droits des peuples autochtones. La décision sera prise alors que des protestations en faveur des défenseurs de la terre de Wet’suwet’en en Colombie-Britannique démontrent bien que les Canadien·nes sont de plus en plus réticents au statu quo face aux droits autochtones et aux mégaprojets de combustibles fossiles.

« Notre planète est en feu et l’unique manière d’éteindre ce feu est de remplacer les énergies fossiles par de l’énergie propre et renouvelable, a ajouté Keith Stewart. Les travailleurs et les communautés qui dépendent du pétrole doivent savoir que tout le pays les soutiendra dans ce virage vers une économie verte. Il ne faut plus continuer de leur faire croire que le boom pétrolier est éternel.»

Greenpeace exhorte le gouvernement fédéral à jumeler à la Loi de transition juste – proposée par les Libéraux dans leur plateforme électorale – un ensemble de propositions économiques de transition pour aider les travailleurs, les communautés et les régions qui seront affectés par la transition globale  vers une économie verte.

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Pour plus d’informations, veuillez contacter:

Loujain Kurdi, Conseillère aux Communications, Greenpeace Canada

[email protected]; 514 577-6657