Gidimt’en checkpoint, Jerome Turner/ Ricochet. © Gidimt'en checkpoint, Jerome Turner/ Ricochet.
Gidimt’en checkpoint, Jerome Turner/ Ricochet. © Gidimt’en checkpoint, Jerome Turner/ Ricochet.

POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

10 février 2020 

OTTAWA – En réponse aux dizaines d’arrestations de membres de la Première Nation Wet’suwet’en et de manifestants solidaires par la GRC et autres corps policiers aujourd’hui et la semaine dernière, la directrice exécutive de Greenpeace Canada, Christy Ferguson, a déclaré:

«Dans les cinq derniers jours, nous avons pu voir des gens de tous horizons descendre dans les rues, bloquer des ports, occuper des bâtiments gouvernementaux et même interrompre les services ferroviaires à travers le pays en solidarité avec la Première Nation Wet’suwet’en dont les membres sont présentement contraints de risquer leur vie afin de défendre leurs droits et leur territoire.

Les gens de partout au Canada ont raison d’être dérangés par ce que l’Association des libertés civiles de la Colombie-Britannique et l’Union des chefs autochtones de Colombie-Britannique ont appelé des ‘pouvoirs accrus et déraisonnables de la GRC”. Ces pouvoirs permettent de criminaliser les défenseurs de la terre, de refuser aux peuples autochtones l’accès à leur territoire et de restreindre la liberté des médias de documenter les raids. Les manifestations pancanadiennes en solidarité avec les Wet’suwet’en ont contribué à amener et maintenir l’attention nationale sur les injustices qui se produisent sur leur territoire. C’est le genre de rôle vital que la protestation pacifique a joué tout au long de l’histoire en témoignant de l’histoire et en faisant pression sur les politiciens pour qu’ils fassent ce qui est juste, et non pas ce qui est pratique. 

Le premier ministre de la Colombie-Britannique Horgan s’apprête à ouvrir une nouvelle session de l’Assemblée législative avec le discours du Trône. Le premier ministre Trudeau, lui, fait présentement campagne à l’étranger pour un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies. Nous aimerions leur rappeler à tous les deux leurs devoirs de garantir les droits des peuples autochtones, la liberté de presse et le droit de manifester pacifiquement –  principes fondamentaux de toute démocratie saine.»

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Notes:

Article 10 de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA), qui a été ratifiée par le gouvernement Canadien et incorporé dans la loi provinciale par le gouvernement de Colombie-Britannique spécifie: «Les peuples autochtones ne peuvent être enlevés de force à leurs terres ou territoires. Aucune réinstallation ne peut avoir lieu sans le consentement préalable — donné librement et en connaissance de cause — des peuples autochtones concernés et un accord sur une indemnisation juste et équitable et, lorsque cela est possible, la faculté de retour.»

Pour plus d’information, veuillez contacter:

Loujain Kurdi; Communications Officer

[email protected]; +1 (514) 577-6657