Amsterdam, Pays-Bas –  À la 25e conférence sur le climat des Nations-Unies, la COP25, les dirigeants de la planète auront la chance de démontrer qu’il saisissent l’ampleur de l’urgence climatique et qu’ils sont capables d’écouter la science et d’agir en conséquent. Ces chefs de file doivent finaliser les règles d’application (le ‘rulebook’) de l’Accord de Paris et limiter la hausse du réchauffement climatique à 1.5°C en mettant en place un cadre de justice climatique qui puisse prévenir l’abus des droits humains que subissent des milliards de personnes déplacées à cause des changements climatiques.

Les attentes de Greenpeace International de la COP25 sont étayées dans cette fiche.

De plus, tenant compte du Rapport alarmant du GIEC d’octobre 2018 et du  Rapport sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions 2019, Greenpeace estime que les dirigeants doivent passer de la parole aux actes en  : 

  • Renforçant leurs objectifs climatiques et en définissant en 2020 un plan pour les contributions prévues déterminées au niveau national (INDC ou Nationally Determined Contributions (NDC) en anglais); 
  • S’assurant de résorber les coûts de la transition énergétique pour ne pas pénaliser les populations tout en soutenant les communautés les plus vulnérables;
  • Évitant d’obscurcir l’Accord de Paris avec les lacunes du marché du carbone qui pourraient créer des échappatoires pour les pollueurs;
  • Écoutant la science et les populations, et non pas les industries d’exploitation qui bloquent le progrès de la lutte aux changements climatiques.

La Directrice générale de Greenpeace International, Jennifer Morgan, a déclaré:

« Les leaders de ce monde auront l’occasion de faire face à la crise climatique de front à Madrid. Ils doivent saisir cette opportunité. Les scénarios scientifiques nous démontrent clairement que les impacts à venir seront plus grands et plus difficiles à mitiger que ce que nous avions anticipé lors des dernières négociations en 2015.

Le dispositif au coeur de  l’Accord de Paris permet d’être flexible et de s’adapter à la science du climat. Il est nécessaire que la COP25 offre des conditions optimales qui mène à son succès. Les dirigeants qui s’engagent à respecter l’Accord de Paris  doivent se servir des négociations à Madrid comme feuille de route pour 2020 qui mettra en relief des objectifs nationaux plus ambitieux. Les responsables doivent démontrer leur volonté de protéger les plus vulnérables, qui sont soumises aux puissances industrielles menées par le profit. Ils doivent passer de la parole aux actes, immédiatement.»

Le responsable de la campagne Climat-Énergie Greenpeace Canada, Patrick Bonin, a déclaré:

« Lors de la COP25, le Canada doit confirmer qu’il rehaussera son objectif de réduction des gaz à effet de serre pour 2030 de manière à respecter les exigences scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Il est temps que le gouvernement Trudeau écoute les scientifiques, les centaines de milliers de personnes qui sont sorties dans les rues le 27 septembre dernier ainsi que la majorité des électeurs canadiens qui ont voté pour de l’action à la hauteur de l’urgence climatique. Le gouvernement Trudeau doit maintenant passer de la parole aux actes, lui qui s’est engagé lors des élections à ce que le Canada atteigne la carboneutralité en 2050 et dépasse son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030.»

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