5 octobre, 2019 

De l’Art pour le Climat

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MONTRÉAL- L’urgence climatique nous frappe de plein fouet. Elle exige une action immédiate de la part de nos politiciens qui soit à la hauteur de la crise. L’artivisme permet à la société civile de continuer de s’engager dans la lutte aux changements climatiques et de répondre au désespoir climatique par l’art.

À deux jours du prochain débat des chefs, et une semaine après la marche historique ayant rassemblé 500 000 personnes à Montréal, le message porté par cette fresque murale – qui regroupe autochtones, allochtones, alliés et bénévoles de Greenpeace – est d’agir pour le climat, ensemble. Cela rappelle l’intersectionnalité des enjeux, environnementaux, sociaux et raciaux face à la crise climatique. Il faut mettre fin à l’ère des énergies fossiles en concrétisant le New Deal Vert.

Cette fresque artistique large de 60 pieds de diamètre est le produit d’une collaboration avec l’artiste Atikamewk Meky Ottawa et Greenpeace Canada. Les éléments du visuel mettent en relief les principes d’une transition juste et d’un avenir meilleur qui met sur un pied d’égalité la santé de la Terre Mère, le bien-être de nos communautés et le développement des énergies à 100% renouvelables. Le Mont-Royal est un patrimoine culturel et le belvédère est un endroit emblématique à Montréal, d’où le choix d’y tenir cet événement d’artivisme, en nature, afin de rappeler aux politiciens leur devoir de protéger cette dernière.

 Le message de la fresque porte sur l’action climatique, et l’on peut y lire respectivement en français et en Atikamewk  Agissons pour le climat et Nakatoweritetan (Protégeons tout ce qu’elle englobe la terre).

L’action qui se déroule aujourd’hui à Montréal sera également produite à Burnaby, en Colombie-Britannique aujourd’hui en collaboration avec les artistes Ocean Hyland, membre de la Nation Tsleil-Waututh et Brandon Gabriel, membre de la Nation Kwantlen et ce, devant le Terminal de Westridge appartenant à Trans Mountain.

Citations

«L’art est un outil de paix qui facilite la communication. Et lorsqu’il s’agit de protéger la terre, il faut qu’on communique, qu’on travaille ensemble et qu’on agisse pour le climat, car ce qui arrive à la terre nous arrive aussi. J’ai rencontré une poétesse autochtone du Chili qui m’a dit que ‘nous les artistes, nous avons un rôle: nous constituons le pont entre les autochtones et les non autochtones’.»

Meky Ottawa,   artiste visuelle Atikamekw.

«Je veux montrer à mon fils un monde magnifique et je veux qu’il grandisse dans une société harmonieuse. C’est pourquoi je me mobilise et j’agis en tant  que bénévole pour le groupe local de Greenpeace Canada ici. Je suis aussi biologiste de formation, alors je comprends de près notre relation aux écosystèmes. Et tout indique qu’il est grand temps d’agir pour le climat et le bien des générations à venir.» Cassia Pahim,  biologiste, maman et bénévole pour le groupe local de Greenpeace Canada.

«Notre action de désobéissance civile artistique permet de rassembler, inspirer et engager notre communauté tout en combattant l’inertie des décideurs. À travers l’histoire, la désobéissance civile a été essentielle pour faire évoluer les sociétés  et les systèmes injustes. Que ce soit les mouvements des droits civiques tels que la lutte contre l’apartheid ou les mouvements de décolonisation, tous ont marqué les esprits et fait bouger les lignes grâce notamment à l’artivisme. Nous sommes le changement. Unissons nos forces, entre allochtones et autochtones, pour faire apparaître le chemin de transition nécessaire vers un New Deal Vert.» 

Isabelle L’Héritier,  Chargée de mobilisation avec Greenpeace Canada.

«À deux semaines des élections, nous lançons un autre message fort. La population se mobilise comme jamais pour le climat et il est temps que les gouvernements et les entreprises comprennent le message et passent résolument à l’action. Nous n’avons plus une minute à perdre et ferons tout ce qui est en notre possible pour que nos gouvernements respectent la science du climat et contribuent à mettre en place les profondes transformations sociales qui permettraient de régler l’urgence climatique. Les solutions qui permettraient de créer des emplois verts, de réduire les émissions, de respecter les droits des peuples autochtones et de créer une société juste et équitable existent, mais c’est le courage politique qui manque cruellement.»

Patrick Bonin, Responsable de la campagne Climat-Énergie avec Greenpeace Canada.

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Pour plus d’informations, veuillez contacter:

Loujain Kurdi, Conseillère aux Communications, Greenpeace Canada,

514-577-6657, [email protected]