Vancouver – En réponse à l’engagement électoral du Parti libéral de protéger 25 % des océans et des terres du Canada d’ici 2025, Sarah King, responsable de la campagne Océans et Plastique de Greenpeace Canada, a déclaré :

« L’annonce des libéraux de protéger 25% des océans et 25% des terres du Canada d’ici 2025 est un bon pas dans la direction que doivent prendre tous les partis, soit la protection d’au moins 30 % d’ici 2030. On ne sait toutefois pas si les Libéraux et les autres partis soutiennent également la protection de 30% de la haute mer d’ici 2030, une recommandation des scientifique qui obtient de plus en plus d’appuis des dirigeants du monde, tel que nous l’avons vu cette semaine suite à l’annonce par le gouvernement Britannique de la création d’une coalition de pays pour les océans du monde, la Global Ocean Alliance, qui demande la protection de 30 % des océans d’ici 2030. 

Le récent rapport spécial du GIEC sur les océans et la cryosphère a confirmé nos pires craintes, soit que la crise climatique est aussi une crise des océans. Il est donc d’une importance capitale pour les dirigeants mondiaux d’obtenir un Traité mondial ambitieux sur la haute mer lors de la prochaine rencontre de l’ONU ce printemps. Des océans en bonne santé peuvent contribuer à atténuer les effets des changements climatiques, et nous avons besoin d’un traité qui ouvre la voie à une meilleure protection de la haute mer, qui passerait du pourcentage abyssal de zones protégées en mer internationale, actuellement à 1 %,  à près du tiers de la surface des océans. Nous voulons savoir si les dirigeants appuieront une protection de 30 % au-delà des eaux canadiennes. »

Le rapport spécial du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat sur les océans et la cryosphère souligne que la fragmentation des organes ayant juridiction dans différentes zones de la mer est un problème pour la protection efficace de la vie marine. Greenpeace et d’autres groupes appelant à un traité mondial sur les océans ambitieux insistent sur le fait qu’il est essentiel de donner à la Conférence des Parties, un organe qui obtient déjà un large appui, le pouvoir de créer des sanctuaires océaniques et les moyens de les faire respecter par la communauté internationale. Le rapport du GIEC et un nombre croissant de données scientifiques confirment que les zones protégées sont essentielles pour la sauvegarde des écosystèmes marins dans des océans en mutation afin de renforcer leur résilience et de permettre leur adaptation. Le rapport note également les impacts dévastateurs et souvent irréversibles sur la vie marine dus à la dégradation du climat.

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Voir également notre communiqué de presse sur le rapport du GIEC

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