Le 21 juin 2018 (Montréal) – Suite à l’annonce de la communauté Anishinabe de Lac Simon, en collaboration avec les Premières Nations de Kitcisakik et de Long Point, qui déclare un financement de 1,26 million de dollars sur cinq ans provenant du gouvernement du Canada pour le développement et la mise en œuvre d’une stratégie visant à rétablir la harde de caribous forestiers de Val-d’Or, Olivier Kolmel, chargé de la campagne forêt chez Greenpeace Canada, a affirmé:
« Alors que le gouvernement du Québec avait condamné à mort les caribous de Val-d’Or, l’annonce d’aujourd’hui est porteur d’espoir. Ces caribous ont maintenant, plus que jamais, une chance de survie. Nous félicitons la communauté Anishinabe de Lac Simon qui fait preuve d’un grand leadership afin de préserver cette harde. Il reste maintenant au gouvernement Couillard d’en tirer des leçons et s’engager concrètement pour le rétablissement des caribous. »
« Les communautés autochtones sont à la ligne de front pour de nombreux enjeux environnementaux à travers le pays, dont la protection du caribou. Alors que le Canada espère empêcher l’extinction du caribou à travers la forêt boréale, ceci ne peut se faire sans un travail de réconciliation des territoires, et le respect des droits et besoins autochtones. »
En mars dernier, le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs avait prétendu que les coûts pour restaurer l’habitat des derniers caribous de Val-d’Or étaient trop élevés pour sauver cette population de l’extinction et elle étaient donc condamnée à disparaître.
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Pour plus d’informations:
Marie Moucarry, Conseillère en communications, Greenpeace Canada, 438-993-6127, [email protected]
À travers le pays, les hardes de caribous font face à un déclin alarmant et risquent même l’extinction dans certaines zones.