Greenpeace appelle le vice-président exécutif européen Frans Timmermans et le commissaire européen à l’Environnement Virginijus Sinkievicius à mettre fin au commerce mondial des espèces sauvages. Parallèlement à cela, l’EU doit intensifier considérablement les efforts pour préserver les écosystèmes mondiaux, afin de protéger la santé publique et la biodiversité à travers le monde.

Des études démontrent que les dégâts fait par l’homme sur  la nature et la biodiversité crée des conditions qui augmentent la probabilité d’apparition de maladies telles que Covid-19. [1]  Le commerce d’espèces sauvages augmente également le risque de transmission de l’animal à l’homme. 

Interdire le commerce des espèces sauvages

Greenpeace appelle désormais les principaux décideurs européens à utiliser leur pouvoir pour faire cesser le commerce mondial des espèces sauvages. [2]  Les gouvernements européens devraient conjointement, en collaboration avec la Commission européenne, se faire entendre dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la biodiversité (CDB). Les gouvernements européens devraient également prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les habitats naturels et les écosystèmes dans le monde et à l’intérieur de leurs propres frontières. Parmi ces mesures, il faudrait opter pour une législation européenne qui empêche la mise en vente sur le marché européen de produits causant la destruction des forêts et des écosystèmes.

«Nous avons besoin d’une interdiction internationale du commerce des espèces sauvages. Il existe désormais une dynamique sans précédent pour protéger de vastes zones naturelles intactes, abritant des milliers d’animaux sauvages. Le commerce international des espèces sauvages devrait appartenir au passé, pour le bien des animaux comme pour le nôtre. » a déclaré Philippe Verbelen, expert en biodiversité chez Greenpeace Belgique.

Notre planète est entrée dans sa sixième vague d’extinction de masse. [2] Mettre fin au commerce effréné des espèces sauvages contribuerait à préserver la biodiversité et à prévenir de futures apparitions de pandémies causées par la transmission de maladies animales à l’homme

Lisez la lettre de Greenpeace au vice-président exécutif Frans Timmermans, au commissaire Virginijus Sinkevičius et au commissaire Phil Hogan.

Notes: 

[1] EcoHealth Alliance (2019). Infectious disease emergence and economics of altered landscapes – IDEEAL, accessed from https://www.ecohealthalliance.org/wpcontent/uploads/2019/09/IDEEAL_report_final.pdf

https://environmentlive.unep.org/media/docs/assessments/UNEP_Frontiers_2016_report_emerging_issues_of_environmental_concern.pd

Saker L, Lee K, Cannito B, Gilmore A, Campbell-Lendrum D (2004) Globalization and infectious diseases; a review of the linkages. World Health Organization, Geneva https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/68726/TDR_STR_SEB_ST_04.2.pdf

[2] Greenpeace n’appelle pas à une interdiction mondiale de toute consommation de viande sauvage. Une telle interdiction menacerait la sécurité alimentaire de nombreuses communautés autochtones et autres communautés tributaires des forêts. Beaucoup de ces communautés sont elles-mêmes affectées négativement par le commerce commercial de la faune et la dégradation des écosystèmes forestiers dont elles dépendent. Des programmes adaptés localement sont nécessaires de toute urgence pour aider à protéger les écosystèmes forestiers avec les communautés locales, en respectant leurs droits à l’alimentation et la souveraineté alimentaire.

[3] https://advances.sciencemag.org/content/1/5/e1400253

Contact: Service Presse Greenpeace: 0496 26 31 91 – [email protected]