Greenpeace mène une action devant le siège de la N-VA

Ce matin, plusieurs activistes de Greenpeace ont placé de faux fûts de déchets nucléaires devant le siège de la N-VA à Bruxelles. Ils appellent le parti à cesser son combat rétrograde contre le pacte énergétique. “La sortie du nucléaire peut se résumer en trois mots”, interpellent les activistes: “Penser. Oser. Agir!”

Parmi les activistes présents ce matin au bureau de ce parti, Jan Vande Putte, expert Energie chez Greenpeace Belgique. “La question aujourd’hui n’est plus si on va quitter l’énergie nucléaire et même plus quand on le fera. La loi est claire: d’ici 2025 tous les réacteurs nucléaires de notre pays doivent fermer”, souligne-t-il.

“Il semble plutôt que la N-VA essaie de faire perdre du temps pour nous mettre ensuite devant des faits accomplis”, explique Jan Vande Putte. “Et cela ne l’honore pas. Car on peut résumer la sortie du nucléaire en trois mots: Penser. Oser. Agir.”

“Y penser, cela fait des années que nous le faisons – et la récente étude d’Elia a démontré à nouveau qu’une sortie du nucléaire en 2025 était non seulement faisable mais ne coûtait pas plus cher qu’un énième report de cette décision”, ajoute Jan Vande Putte. “Il est maintenant temps d’oser. Oser se lancer pleinement dans l’énergie du futur. Et enfin: faire! Investir massivement dans le soleil, le vent et l’efficacité énergétique.”

Moyennant la nécessaire volonté politique à mener de vraies actions dès aujourd’hui, nous pourrons dès 2030 atteindre les 58% d’énergie renouvelable, ce qui nous mettrait sur le chemin d’une économie et d’une société s’appuyant sur une énergie 100% renouvelable d’ici 2050. Ce scénario a été développé en 2016 par le bureau d’études 3E à la demande de Greenpeace, BBL, IEW et WWF. [1]

Photos de l’action disponibles à partir de 11h via ce lien 

Note:
[1] Notre futur énergétique, Our Energy Future (2016), par 3E, à télécharger ici.