Ce matin, des activistes de Greenpeace ont peint une fresque devant l’ambassade de Corée du Sud à Bruxelles afin d’attirer l’attention sur les cinq activistes retenus en Corée du Sud depuis la fin novembre 2024. Cette action vise à appeler les autorités sud-coréennes à lever immédiatement l’interdiction de sortie du territoire qui leur est imposée et à exprimer le soutien de la famille Greenpeace envers ses activistes.
Au cours de l’action, un représentant de Greenpeace a remis une lettre officielle à l’ambassadeur pour lui demander d’intervenir et d’autoriser les activistes à quitter le pays. Les cinq personnes concernées – quatre grimpeurs et la capitaine du Rainbow Warrior, navire de Greenpeace – sont poursuivies pour leur participation à une manifestation pacifique contre la pollution plastique. La première audience est prévue pour le 16 mai 2025.

“Je ne regrette pas d’avoir mené cette action, et je la referais sans hésiter pour obtenir un traité mondial ambitieux sur le plastique, mais après avoir passé quatre mois ici, j’aimerais rentrer chez moi”, a déclaré la capitaine néerlandaise Hettie depuis la Corée du Sud.
“Ces cinq militants de Greenpeace ont mené une action non violente contre l’industrie polluante du plastique sur le territoire démocratique de la République de Corée”, a déclaré Nadia Cornejo, porte-parole de Greenpeace Belgique. “L’acharnement juridique prolongé contre ces activistes pacifiques porte atteinte au droit de protester de la société civile que la Corée du Sud devrait garantir en tant qu’État de droit démocratique. Nos activistes méritent de rentrer chez eux retrouver leurs familles et leurs amis.”
Action pacifique pour un traité mondial ambitieux contre le plastique
Le 30 novembre 2024, quatre activistes du Royaume-Uni, de Taïwan, d’Allemagne et du Mexique ont escaladé le mât avant d’un pétrolier s’apprêtant à charger des produits chimiques plastiques toxiques à destination de la raffinerie de Daesan, en Corée du Sud. L’action s’est déroulée pendant les négociations sur un traité mondial sur le plastique (INC-5) à Busan.
Bien que la manifestation ait été totalement pacifique, les quatre activistes et le capitaine Hettie du Rainbow Warrior n’ont pas été autorisés à quitter le pays depuis lors, dans l’attente de leur procès.