Pour la troisième année consécutive, Greenpeace organise une action de plantation d’arbres en collaboration avec BOS+. Les supporters de Greenpeace pouvaient acheter un « morceau de forêt » à offrir à leurs ami·es ou à leur famille pour les fêtes de fin d’année. Cet appel a connu un grand succès. Quelque 200 personnes se sont réunies aujourd’hui à Lubbeek pour planter elles-mêmes ces arbres.
Les spécialistes de Greenpeace et de BOS+ se sont assurés que seules sont plantées des espèces indigènes d’arbre. Ces espèces, comme le chêne sessile, le tilleul sessile, le noisetier, le sureau ou le prunellier contribuent à la préservation de la biodiversité locale. Au total, quelque 3000 arbres sont concernés sur une surface de près d’un hectare. Cet espace naturel supplémentaire est non seulement bénéfique pour la biodiversité, mais il apporte également de la fraîcheur en été et sert de tampon lors de précipitations abondantes en hiver.
« La Flandre figure parmi les régions d’Europe qui possèdent le moins de forêts et sont les plus bétonnées” déplore Ruth-Marie Henckes, chargée de campagne biodiversité chez Greenpeace Belgique. “Chaque jour, un terrain de football de forêt disparaît en Flandre. Il n’y a vraiment pas de quoi s’en réjouir. Nous devons inverser cette tendance, notamment en plantant des arbres ici aujourd’hui. Chaque arbre compte ! Mais il est encore plus important de protéger les forêts existantes. Et c’est là que le bât blesse. C’est pourquoi nous attendons du prochain gouvernement flamand qu’il instaure immédiatement un moratoire sur la destruction de nos forêts les plus précieuses et qu’il exige un arrêt général de la déforestation d’ici à 2030″.
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