Chez Westvlees à Staden, 225 employés doivent être mis en quarantaine après qu’au moins 18 d’entre eux aient déjà été testés positifs au coronavirus.  

Au cours des derniers mois, plusieurs foyers de corona ont déjà fait leur apparition dans des usines de transformation de viande en Allemagne, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

« Ce n’est pas une coïncidence« , réagit Matteo De Vos, expert en Agriculture chez Greenpeace Belgique. « Les épidémiologistes estiment que l’industrie de la viande est un terrain idéal pour le coronavirus. Mais aussi, plus généralement, notre production de viande est un système malade. La viande bon marché a un coût, généralement invisible : exploitation des travailleurs, souffrance des animaux, fortes émissions de gaz à effet de serre et destruction des forêts pour la culture de plantes fourragères comme le soja« . 

« Au vu de la pandémie actuelle et de la gigantesque crise du climat et de la biodiversité à laquelle nous sommes confrontés, il n’y a qu’une seule solution. Notre modèle de production de viande et de produits laitiers doit être complètement revu. Cela signifie un élevage avec beaucoup moins d’animaux, une production alimentaire plus locale, un prix équitable pour les agriculteurs et de meilleures conditions de travail dans les abattoirs et les usines de transformation de la viande » poursuit encore Matteo De Vos

En 2019, 295 millions de poulets, 11 millions de porcs et 890 000 bovins ont été abattus dans notre pays (source : STATBEL). La plupart de cette viande était destinée à l’exportation. 

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