Notre maison, c’est-à-dire la planète, est en feu. Pourtant, nos politiciens ne font pour ainsi dire rien pour éteindre l’incendie. Pour Greenpeace, il est plus qu’important de placer l’urgence climatique au cœur de la politique européenne. Elle l’a fait symboliquement aujourd’hui, avec un camion de pompiers, des sirènes, de la fumée et surtout, des bannières géantes symbolisant un brasier virtuel.
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Les chefs de gouvernement réunis à Bruxelles discuteront des objectifs climatiques pour 2050. Mais d’ici là, les chefs d’État et de gouvernement auront déjà quitté leur siège depuis longtemps. Nous ne pouvons pas les laisser s’en tirer avec une vague promesse pour un avenir lointain.
C’est pourquoi des dizaines de militants venus d’Allemagne, de France, du Royaume-Uni, de Slovaquie, de Suisse et bien sûr de Belgique ont couvert le bâtiment du Conseil européen tôt ce matin avec des flammes virtuelles rouges et jaunes.
Selon l’accord de Paris sur le climat, les gouvernements doivent soumettre leur plan climat pour 2030 d’ici la fin de l’année prochaine. Ces plans doivent limiter le réchauffement climatique à un maximum de 2°C (et de préférence à 1,5°C). Mais un récent rapport montre que les promesses de l’UE qui sont actuellement sur la table sont bien en-dessous de l’objectif; elles conduisent en réalité à un réchauffement d’au moins 3°C.
Nous demandons à nos politiciens de faire preuve de détermination d’ici 2030 pour aligner les émissions de l’UE sur ce que les climatologues nous disent. Cet objectif peut être atteint en mettant fin à la position dominante des sociétés pétrolières, charbonnières et gazières; mais également en investissant pleinement dans des transports respectueux du climat. Cela veut dire également, protéger nos forêts et nos océans contre, entre autres, la déforestation, la pollution chimique, l’essor de l’élevage intensif et la surpêche.
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