L’élevage belge est fortement dépendant du soja importé, notamment d’Amérique du Sud, ce qui a un impact majeur sur le climat, la biodiversité et les droits des peuples indigènes. En Belgique, les agriculteurs qui veulent cultiver leur propre fourrage (comme le lupin) et ne plus dépendre du soja outre-atlantique sont confrontés au prix extrêmement élevé des terres agricoles. C’est le cas de Joël, Joke et Peter, des agriculteurs bio. Greenpeace a lancé un crowdfunding pour les aider. Voici trois raisons pour y participer à votre tour ! 

1. Il faut soutenir l’agriculture et l’élevage écologiques pour contrer les modèles intensifs, polluants et peu respectueux du climat !

Joël, Joke et Peter se sont lancés dans la voie de l’agriculture et de l’élevage écologiques depuis des années. Dans sa ferme bio du Brabant Wallon, Joël fait de l’élevage et cultive des céréales et des légumes en saison. Il fait un peu de tout et, tout sert à tout. Ainsi, les animaux de la ferme produisent du fumier qui est ensuite répandu sur les terres. Les déchets des légumes sont redistribués aux animaux en guise de repas. Joël vend aussi de tout, dont des légumes et des fruits. 

Dans leur ferme bio de Scheldewindeke, en région flamande, Joke et Peter élèvent des chèvres. Elles sont peu nombreuses et gambadent en liberté. Cette activité organisée à petite échelle est un choix délibéré des fermiers. Vous pouvez par ailleurs passer dans leur petit magasin pour vous approvisionner en fromages de chèvre, lait de chèvre et autres produits frais. 

Ces éleveurs travaillent en harmonie avec la nature. Ils élèvent leurs animaux de manière écologique, dans le respect des sols, de la biodiversité et du climat. Dans un contexte économique voué à la production intensive et industrielle, ces élevages à plus petite échelle sont meilleurs sur le plan de l’environnement et de la santé. 

2. Il faut abandonner le soja importé d’Amérique du Sud

Importer du soja, notamment d’Amérique du Sud, pour servir de fourrage est un non-sens. Or, c’est une réalité. En Belgique, plus de 70% du soja importé est destiné à l’alimentation animale. Ce « boom du soja » n’est pas sans conséquences sur certains écosystèmes qui abritent une biodiversité particulièrement riche, comme le Cerrado ou le Gran Chaco, en Amérique du Sud. A cause de cette pression sur les terres, les droits des populations indigènes sont souvent violés

Nous soutenons les agriculteurs qui recherchent des alternatives. Chez Joël, le soja servant traditionnellement à nourrir les animaux est remplacé par un mélange de céréales et de lupin, une culture à haute teneur en protéines qui se rapproche le plus du soja. De façon générale, il veut acheter le moins possible à l’extérieur. Il est en autonomie à 95%. D’ici peu, il le sera à 100%. A terme, Joke et Peter veulent eux aussi produire leur propre fourrage. Et c’est là, que nous pouvons donner un petit coup de pouce.

3. Les prix des terres agricoles flambent 

Avec ce crowdfunding, nous voulons faciliter l’accès à la terre pour ces agriculteurs porteurs de projets agro-écologiques qui de plus, souhaitent devenir plus autonomes en produisant leur propre fourrage. Il s’agit là d’un maillon essentiel d’un système alimentaire durable. Comment ces agriculteurs peuvent-ils aujourd’hui produire leur propre fourrage et se rémunérer correctement si les prix des terres flambent ?  Au premier semestre 2019, le prix moyen des terres agricoles chez nous s’élevait à 44.696 euros par hectare. Un coup de pouce s’impose ! Concrètement, Greenpeace travaille avec Terre-en-vue et De Landgenoten pour récolter 40.000 euros. Cet argent servira intégralement à acheter des terres agricoles pour nos agriculteurs Joël, Peter et Joke et garantir la poursuite de leurs activités. Pouvons-nous aussi compter sur vous ?


Facebook

Facebook

Instagram

Instagram

Twitter

Twitter

YouTube

YouTube