Sarah a passé une semaine à bord de l’Esperanza, l’un des trois navires de Greenpeace. L’Esperanza navigue actuellement du pôle Nord au pôle Sud pour attirer l’attention sur la protection de nos océans. De retour en Belgique, Sarah revient sur cette expérience unique. Naviguer sur un bateau de Greenpeace, est-ce aussi l’un de vos rêves ?

Prête pour une expérience extraordinaire !

J’étais au bureau de Greenpeace à Bruxelles lorsque j’ai appris la bonne nouvelle : j’avais été sélectionnée pour vivre sur un bateau Greenpeace pendant une semaine, pour le trajet allant de Reykjavik, la capitale islandaise, à Portland, dans le sud du Royaume-Uni. J’étais super heureuse. Les navires font partie de l’ADN de notre organisation, ce fut donc un grand honneur pour moi. Bien sûr, j’étais très curieuse de l’aventure qui m’attendait… Suspense !

5 juin : premier jour à bord

Quand j’ai vu l‘Esperanza ,le plus grand navire de Greenpeace – long de 70 mètres – amarré au port, j’étais dans mes petits souliers. Et lorsque je suis montée à bord, j’étais presque aussi nerveuse que lors d’un premier jour d’école. Heureusement, l’équipage a un secret pour nous rassurer : nous sommes tous allés manger une glace pour briser la glace. Mais celle qui m’a vraiment mise à l’aise, c’est Rita, navigatrice libanaise, avec qui j’ai partagé ma cabine pendant tout le séjour.

La vie quotidienne sur l’Esperanza

Le but de la semaine était d’apprendre comment utiliser un navire pour faire campagne et mener des actions en mer. Pour ce faire, nous avons participé à deux jeux de rôle grandeur nature lors desquels nous avons dû organiser une action, avec l’équipage. J’étais responsable de la presse et de la communication, mon travail quotidien chez Greenpeace. Mais en mer, les choses ne se déroulent pas toujours comme prévu : mauvais temps, mal de mer, problèmes de connexion…. Vous devez être très flexible et être capable de réagir rapidement à des circonstances imprévisibles.

Bien sûr, nous avons aussi participé à la vie quotidienne à bord. Comme le reste de l’équipage, nous devions aider aux tâches ménagères tous les matins à 8 heures. Oui, nettoyer un bateau, ça fait partie du boulot !

Deux souvenirs inoubliables

Le quatrième soir, nous avons organisé une fête spéciale sous les étoiles, pour célébrer le retour de la nuit. L’équipage, pour qui l’expédition avait commencé deux mois plus tôt au Pôle Nord, n’avait pas vu d’étoiles depuis le départ, le soleil ne se couchant pas dans cette partie de l’hémisphère nord en été. C’était un moment très spécial que nous avons eu la chance de partager avec eux.

Une après-midi, alors que la mer était calme, une trentaine de dauphins sont apparus. Ils ont nagé avec nous pendant une heure. Et pour compléter le tableau, deux baleines sont venues saluer l‘Esperanza.

Je suis à présent de retour en Belgique, mes batteries sont complètement rechargées. Je suis encore plus fière qu’avant de travailler pour Greenpeace. Les navires font de Greenpeace une organisation unique à l’échelle mondiale. Nous pouvons faire campagne d’une manière complètement différente et atteindre des endroits où personne ne va. Grâce à nos expéditions, nous pouvons dénoncer des problèmes qui, autrement, resteraient sous le radar.

Je rêve déjà de pouvoir remonter à bord d’un navire, en tant qu’attachée de presse. Qui sait, peut-être que ça se reproduira ? Une combinaison parfaite : vous explorez le monde et en même temps, vous faites en sorte que les menaces causées à nos océans soient entendues de tous. Vous souhaitez participer à notre campagne pour protéger 30 % des océans d’ici 2030 ?

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