La voiture, ça roule ? Pas tant que ça ! Pensez aux embouteillages ou encore, aux soucis de stationnement dans des villes saturées de voitures. Mais surtout, pensez aux problèmes de santé et de pollution qu’occasionnent nos véhicules. Il est temps d’y remédier !

La Belgique pilote d’une mobilité moins axée sur la voiture ? Pas encore !

L’un des remèdes serait de supprimer progressivement la vente des voitures roulant au diesel ou à l’essence. Mais la Belgique ne semble pas prête à prendre le volant pour s’engager dans cette direction. Et ce, alors que d’autres pays ont pris les devants et ont annoncé la fin de la vente de ces voitures polluantes d’ici 2025 pour la Norvège et 2030 pour les Pays-Bas, la Suède, le Danemark, l’Irlande, la Slovénie ou encore l’Inde.

La date de 2030 a toute son importance : un rapport commandé par Greenpeace l’an dernier révélait que pour respecter nos engagements climatiques et viser un réchauffement climatique limité à 1,5°C, il faudrait interdire la vente des véhicules à l’essence ou au diesel au plus tard en 2028. A quand une nouvelle mobilité ?

La Belgique serait-elle alors championne des zones à basse émission ?

Encore un coup dans l’eau. Oui, quelques zones de basses émissions sont en application (Anvers, Bruxelles) ou à venir (Gand, Malines, Willebroek). Mais il est temps que ces villes fassent des émules.

La situation est paradoxale en Région wallonne : si un décret approuvé début de cette année permet bel et bien aux communes d’instaurer des zones de basses émissions à partir de 2020, force est de constater qu’aucune annonce officielle dans ce sens n’a encore été faite. Bruxelles par contre pourrait jouer un rôle moteur : le gouvernement précédent avait en effet l’intention de bannir de la ville les voitures roulant au diesel à partir de 2030, et par après celles à l’essence. Aux nouveaux ministres de se mettre au travail ! Et pourquoi ne pas s’inspirer de Paris, où les voitures au diesel et à l’essence ne seront bientôt plus les bienvenues (à partir de 2024 pour les premières et de 2030 pour les deuxièmes).

Voyez la carte qui reprend les mesures prises par les différentes villes dans le monde. Elle est destinée à évoluer !

En Belgique, on semble plus passager que conducteur sur cette route inéluctable. C’est une erreur, alors que près d’un quart des émissions de CO2 belges proviennent du transport. Il est temps pour les autorités d’appuyer sur le champignon de la transition.

En route vers une mobilité plus respectueuse

Les politiques restrictives en matière de trafic motorisé doivent toujours être accompagnées de mesures fortes pour renforcer la mobilité des piétons et des cyclistes et les transports en commun. Seule une telle combinaison peut rendre notre mobilité plus respectueuse de la société, de notre santé et de notre planète.

Vous avez envie de donner un coup de pouce ? Signez notre appel aux ministres pour un air plus sain pour nos enfants.