Greenpeace est une organisation indépendante qui protège l’environnement et qui œuvre pour la paix. Or, les discriminations raciales alliées à la mondialisation des chaînes de production sont à la base, notamment, de l’exploitation des forêts, des dépôts géants de déchets plastiques et électroniques dans les pays du Sud, des conditions de travail lamentables des personnes qui fabriquent nos vêtements et de l’extractivisme qui détruit la planète. Tout ça dans le non-respect des droits humains des populations locales. C’est pour cela que Greenpeace s’engage dans la lutte contre le racisme. 

Pourquoi une Journée internationale de lutte contre les discriminations raciales ?

Le 21 mars 1960, lors d’une manifestation pacifique contre les lois de l’Apartheid à Sharpeville en Afrique du Sud, la police ouvre le feu sur les manfiestant.e.s et tue 69 personnes. L’apartheid était une politique discriminatoire séparant les Sud-Africains et leur octroyant des droits différents en fonction de leur appartenance raciale. Elle fut mise en place en 1948. À la suite du drame de Sharpeville, l’Assemblée générale des Nations unies proclama le 21 mars Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale.

Depuis Sharperville, de nombreux autres crimes raciaux ont été perpétrés. Récemment, en mai 2020, c’est l’assassinat de George Floyd qui secoua de plein fouet l’opinion mondiale. Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées dans toutes les grandes villes du monde pour manifester contre ce crime atroce. Ce n’est malheureusement pas le seul cas de crime racial. Il serait d’ailleurs impossible d’en faire une liste exhaustive.

Mais ça vient d’où le racisme?

Pour comprendre son lien avec l’exploitation et la dégradation de l’environnement, intéressons-nous à la définition du racisme et à son origine. Les premières formes recensées de racisme datent du XVIe siècle lors de la conquête espagnole de l’Amérique. Les Espagnols ont violenté les populations indigènes car elles étaient soi-disant « inférieures naturellement » et « perverses ». Il était donc légitime, pour les conquistadors, d’envahir l’Amérique et d’imposer la culture européenne. 

Le racisme, c’était donc avant tout le discours des colons pour justifier l’agression et la domination sur un groupe, présenté comme biologiquement inférieur, par un autre groupe, jugé supérieur.

Que se passe-t-il en Belgique ?

Dans notre pays, ces discriminations raciales se traduisent par des violences (policières) ou encore par des inégalités d’accès au logement, à l’emploi et à l’éducation. Le racisme a d’abord été utilisé pour justifier l’esclavagisme et la colonisation. Il est maintenant présent dans notre société, que ce soit au niveau des institutions publiques que privées. On parle alors de racisme systémique. Les personnes racisées, aussi bien ici en Belgique que dans le reste du monde, subissent des discriminations dans leurs conditions de vie et chances de survie basées uniquement sur leur couleur de peau, leur culture ou leur origine ethnique.

Les crimes raciaux et les discriminations sont à la base du système capitaliste et extractiviste dans lequel nous vivons. Système que nous connaissons destructeur pour l’environnement et les êtres vivants de notre planète. Greenpeace s’est engagé pour une transition verte et juste, incluant protection de l’environnement et justice sociale. Tout le monde a droit aux mêmes chances sur une planète plus verte. C’est pourquoi nous serons présent.e.s aux côtés des personnes racisées le 20 mars prochain (le dimanche avant la date officielle). Rejoignez-nous !

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