Chaque année le 8 mars, les mouvements féministes descendent dans les rues pour dénoncer les inégalités et les injustices toujours présentes envers les femmes. Aujourd’hui encore, que ce soit dans la vie privée ou au travail, les femmes sont discriminées ou subissent des violences. Et pourtant, l’ampleur du phénomène est encore trop peu connue.

Des chiffres alarmants 

Face au manque de statistiques émises par les autorités belges, Amnesty International et SOS Viol ont réalisé en 2020 un sondage portant sur les violences sexuelles. D’après cette étude, 20% des femmes ont déjà été victimes de viol et 47% des Belges ont déjà été exposé.e.s à au moins une des formes de violences sexuelles testées. Cela va de l’insistance à caractère sexuel à l’attouchement sur un lieu public ou encore le viol. 

Grâce aux mouvements #MeToo et #BalanceTonPorc, les dénonciations ont pris de l’ampleur dans le monde entier. La honte a enfin changé de camp. Récemment, c’est le monde universitaire belge qui a été touché. De l’UCLouvain à l’université d’Anvers, les récits de harcèlement et de violences sexuelles se multiplient. 

Dans le monde du travail, l’inégalité est encore fortement présente, et ce malgré des avancées récentes. En Europe, l’écart salarial entre hommes et femmes est de 14% et en Belgique de 9,2%. Par ailleurs, si l’on tient compte du salaire annuel qui considère la pluralité des régimes horaires possibles (les femmes travaillant beaucoup en temps partiel), on arrive à un écart de 23%

Quotidiennement, des femmes, tout comme des personnes non-binaires, font face à des inégalités structurelles diverses. C’est pourquoi, le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, est une date-clé durant laquelle le monde entier a les yeux rivés sur la lutte (éco)féministe.

Écologie et féminisme : des causes en interdépendance

L’égalité entre hommes et femmes fait partie des combats de Greenpeace. Nous sommes conscient.e.s que la crise climatique affecte plus durement les femmes les plus vulnérables. Depuis plusieurs années, Greenpeace a fait le choix d’allier transition écologique et justice sociale, incluant la justice de genre. Pour nous, il est important de s’attaquer à la crise climatique, tout en ne creusant pas encore plus les inégalités. 

Pour éviter cela, notre monde doit, d’une part, respecter les limites planétaires et, d’autre part, respecter les droits sociaux, qui incluent l’égalité hommes-femmes. Cette pensée se voit soutenue par les mouvements écoféministes ayant fait le lien entre la nature et les femmes, considérées toutes les deux comme des ressources dont l’exploitation a créé de nouveaux maux sociétaux.

Transformer notre monde, collectivement, sera le résultat de plusieurs combats, que ce soit la fin du patriarcat ou la lutte contre la crise climatique. Greenpeace a fait le choix de prendre part à ces 2 combats. C’est pourquoi nous participerons le 8 mars prochain à la marche pour la Journée Internationale des Droits des Femmes

Ensemble, nous devons lutter pour une transition vers un monde plus vert et plus juste, incluant TOUT le monde.

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