#50Years

Lode Devos a participé à des actions durant plus de 27 ans. Il a également dirigé le département action et mobilisation chez Greenpeace Belgique pendant plusieurs années. Il a pris sa retraite en 2017.

En 1990, pour la première fois, j’ai réalisé une action en tant que volontaire pour Greenpeace. Un de mes amis était devenu activiste et m’avait invité à l’accompagner.

Pour la première fois de ma vie, je me suis retrouvé suspendu à des cordes d’escalade et j’ai du apprendre à diriger des bateaux gonflables.

J’ai toujours continué à participer aux actions. Pas parce que ça me plait. Je trouve ça désagréable de pénétrer dans des lieux interdits ou de fermer les portes d’entreprises contre la volonté des employé.e.s. Je l’ai pourtant toujours fait avec conviction : pour notre bien à tou.te.s.

Toujours sans violence

Si vous signalez aux personnes, aux entreprises et aux politiciens que leurs actions sont néfastes pour l’environnement et qu’ils ou elles ne réagissent pas, vous n’avez pas le choix. Vous devez les pousser dans la bonne direction. C’est à ça que servent les actions d’après moi. Il est très important que tout se passe de manière totalement pacifique. Je me suis toujours reconnu dans Greenpeace parce qu’en plus de cette non-violence, l’indépendance, la solidarité et le respect sont des valeurs clés.

Il y a environ seize ans, j’ai eu la chance de venir travailler dans l’organisation. Je me suis souvent demandé si notre manière de procéder était bien la bonne. Nous devons constamment réfléchir aux personnes que nous voulons viser afin de sauver au maximum ce qu’il reste encore de vie sur notre planète. Lors de nos actions, nous réfléchissons à une manière créative de procéder, parce qu’aujourd’hui, tout le monde a déjà vu une banderole déployée sur une façade.

Action chez Tessenderlo Chemie en 1992.

Changements observés

J’ai heureusement assisté à de nombreux succès. Des entreprises ont pris une autre direction, même si au début, c’était contre leur gré ; des responsables politiques ont, à de rares occasions, fait preuve de sagesse ; des personnes changent leur comportement de manière plus durable. Bien sûr, certain.e.s refusent obstinément de faire ce qui est nécessaire parce qu’il y a souvent (beaucoup) d’argent en jeu.

Le feu sacré

Même si je suis parti à la retraite, je reste toujours un activiste. Le feu sacré brûle plus que jamais en moi, et il reste tant d’actions à réaliser. Des forêts qui disparaissent, des centrales nucléaires qui restent actives inutilement… Nous continuons à préférer la voiture aux transports en commun ou au vélo, nous mangeons toujours trop de viande et trop peu d’aliments végétaux et bio.

Mais nous ne baisserons pas les bras. Greenpeace continue de compter sur chacun.e d’entre vous. Plus que jamais.

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